Ils sont moins nombreux à tenir le piquet de grève devant l'entrée de la SLN à Doniambo, ce matin, mais les syndicalistes prévoient d'y rester toute la semaine s'ils n'obtiennent pas gain de cause. Ils s'opposent notamment aux procédures de licenciement initiées contre six salariés du groupe, licenciements que le syndicat juge abusif, comme l'explique Germain Djawari, délégué du Syndicat général des travailleurs des industries (SGTINC), au micro de Clémentine Guenot, de la rédaction de NRJ Nouvelle-Calédonie.

De son coté, la Société Le Nickel affirme que ces procédures sont indépendantes du plan de performance qui prévoit le non-renouvellement de plusieurs centaines d'emplois. Ce sont 130 postes qui sont déjà concernés depuis le début de l'année. Le plan de performance 2018 de la SLN doit faire baisser le coût de production, le « cach-cost », à 4,5 dollars la livre de nickel fin 2017.

Une nouvelle rencontre entre le syndicat et la direction des ressources humaineS est prévue dans l'après-midi.

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