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  • | Crée le 24.11.2017 à 11h44 | Mis à jour le 26.11.2017 à 11h29
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    Photo JAGL

    [18h15] Trente années de réclusion

    Après près de trois de délibération, le verdict vient d'être prononcé par le président de la cour d'assises : Cary Teriinohopuaiterai est condamné à une peine de 30 ans de réclusion criminelle.

    Les jurés ont retenu la thèse de la préméditation et l'ont condamné pour l'assassinat de son fils et la tentative d'assassinat de sa belle-mère

    Compte rendu d'audience à retrouver dans votre édition de demain samedi en pages Pays.

     

    [14h45] Les réquisitions viennent d'être prononcées

    Le procureur général vient de requérir 25 ans de réclusion criminelle à l'encontre de Cary Teriinohopuaiterai, avec une peine de sûreté des deux tiers. L'altération du discernement, pointée dans les conclusions de l'expert psychiatre, a été prise compte. L'accusé n'encourt donc pas la perpétuité mais une peine de 30 ans.

    Les réquisitions du procureur général ont, à présent, laissé place à la plaidoirie de la défense.

     

    [11h35] Aux assises : « Si je suis restée dix ans avec lui, c'est pour les enfants »

    Ce matin, au second jour du procès devant la cour d'assises où Cary Teriinohopuaiterai est jugé pour avoir tué son fils et tenté d'assassiner sa belle-mère, le 2 mars 2015, à Voh, les débats ont été riches en enseignements et en émotion. Laetitia, l'ex compagne de Cary et mère du petit enfant décédé, a déposé à la barre.

    « J'ai vécu dix ans dans la peur mais si je suis restée avec lui, c'est simplement pour les enfants. Il était méchant, orgueilleux, colérique, a ajouté la jeune femme. Il a finalement fait ce qu'il a toujours dit, C’est-à-dire tuer les enfants et ma famille. »

    Depuis le début du procès, hier, Cary affirme que les coups de feu ont été accidentels, dans le cas de la belle-mère comme de son fils. « Il n'aurait jamais tué son fils », a confié la sœur de l'accusé.

    Les débats se poursuivent actuellement. Les plaidoiries des parties civiles, les réquisitions de l'avocat général et, enfin, la plaidoirie de la défense sont attendues en début d'après midi.

    À lire aussi : « Le procès d’un infanticide par accident ou celui d’un suicide altruiste ? »

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