fbpx
  • © 2017 AFP | Crée le 19.11.2017 à 02h13 | Mis à jour le 19.11.2017 à 02h15
    Imprimer
    L'entraîneur cycliste Shane Sutton, le 29 décembre 2016 à Londres devant le comité parlementaire britannique pour culture, médias es sports HO-AFP/Archives

    Shane Sutton, ancien entraîneur de la Sky et de l'équipe britannique de cyclisme, a reconnu que certains médicaments nécessitant une autorisation à usage thérapeutique avaient pu être utilisés pour améliorer les performances.

    "Si vous avez un athlète qui est à 95% de son meilleur niveau et que pour aller chercher les 5% qui lui manquent en raison d'une blessure ou d'un petit souci handicapant, il faut demander une autorisation d'usage thérapeutique (AUT), alors oui bien sûr, dans ce cas, vous le faites", a déclaré Sutton à la BBC dans le cadre d'un documentaire qui sera diffusé dimanche.

    Une partie de la stratégie mise en place au sein de la Sky reposait sur la capacité à gagner "des améliorations à la marge" au niveau individuel, pour qu'une fois rassemblées au sein du collectif, ces petits gains permettent d'améliorer la performance globale.

    Interrogé sur le fait que les AUT avaient pu être utilisées dans le cadre de cette stratégie, Sutton, qui entraine désormais l'équipe chinoise de cyclisme sur piste après avoir quitté ses responsabilités en Angleterre sur fonds d’allégations de discrimination et de harcèlement, a répondu: "Est-ce que ces améliorations peuvent passer par l'obtention d'une AUT ? Oui, parce que le règlement nous permet de le faire".

    "Vous êtes dans un business où il faut être capable de donner le meilleur de soi-même face à ses adversaires. Le but à la fin de la journée, c'est de les écraser. Mais il ne faut pas franchir la ligne rouge, et nous ne l'avons jamais fait", a-t-il toutefois souligné.

    Ces déclarations interviennent quelques jours après les charges contre la Fédération britannique de cyclisme et l'équipe Sky, mise en cause par l'Agence antidopage britannique (UKAD) en raison d'un colis suspect reçu en 2011 par le médecin de la star Bradley Wiggins, ont finalement été abandonnées en raison d'un manque de preuves.

    Les autorités cherchaient notamment à faire la lumière sur le contenu du colis reçu par Wiggins, alors chez Sky, en juin 2011 en France lors du Critérium du Dauphiné.

    Alors que le coureur britannique, qui a pris sa retraite en 2016, était soupçonné d'avoir eu accès à du triamcinolone, un corticoïde réglementé nécessitant une autorisation à usage thérapeutique, le responsable de son équipe, Dave Brailsford, avait affirmé que le vainqueur du Tour de France 2012 avait reçu par ce biais un fluidifiant bronchique, pourtant disponible en pharmacie sans ordonnance en France. Une fuite avait ensuite révélé que Wiggins avait bénéficié d'une AUT pour le triamcinolone, en raison de son asthme avant trois courses majeures.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS