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  • A. F. | Crée le 27.09.2016 à 14h37 | Mis à jour le 27.09.2016 à 14h42
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    David Battie avance vite. Parti en kayak le lundi 5 septembre de l’île des Pins, avant d’enchaîner sur la Grande Terre par du stand up paddle, de la marche, de la course à pied et du VTT, le professeur d’EPS et formateur à l’université de 36 ans espère atteindre Bélep dans une vingtaine de jours. 

    Depuis vendredi, il a dépassé la moitié de sa « diagonale du fou », une traversée en solitaire de la Calédonie. Il se trouve en ce moment dans la chaîne, entre Poya et Ponérihouen.

     

    « Le plus compliqué depuis mon départ, ça a été les trois jours de VTT, vendredi, samedi et dimanche, racontait hier matin le vainqueur 2005 du Grand Prix des raids du Nord et de la Gigawatt. Le VTT, c’est dur. Hors des sentiers et avec un gros sac à dos, ça devient abominable... J’ai passé autant de temps à tirer, pousser et tracter le vélo qu’à en faire. Quand ça grimpait beaucoup, j’ai été contraint de le démonter, de porter le cadre puis de redescendre chercher les roues. J’ai fait 98 kilomètres avec le VTT, du col d’Amieu jusqu’à une tribu près de Houaïlou, pour un total de 2 400 mètres de dénivelé positif et vingt-quatre heures d’effort. Ce n’était pas une très bonne option car je n’ai pas gagné de temps. Au contraire, j’ai gaspillé beaucoup d’énergie, mais je suis content de l’avoir fait. »

    Content, aussi, d’avoir trouvé refuge chez une âme charitable. « J’étais très fatigué, j’ai frappé à la porte de la première habitation que j’ai croisée, reprend David Battie. Je suis tombé chez quelqu’un de très accueillant, Georges Voisin. Je lui ai demandé si je pouvais installer mon hamac dans son jardin, il m’a répondu qu’il y avait un lit pour moi... et que j’étais un peu fou de faire tout ce que je fais ! »

     

    Reposé, David a repris son chemin, avec les difficultés qui vont avec. Hier matin, pris dans « une couverture végétale imposante, avec des grandes fougères », il a « dû faire demi-tour pour la première fois » de son aventure. « La première fois de ma vie tout court. Cela a été une décision difficile à prendre mais, après une heure de galère, j’ai rebroussé chemin pour mieux contourner la végétation. Continuer à avancer était impossible. » 

    Le tracé redevenu dégagé, David a repris sa progression. Malgré « une foulure au doigt », il l’assure : « le moral, ça va ». S'il ne « croise toujours pas d'humains », il a rencontré ces derniers jours « une belle anguille, des grosses roussettes, des écrevisses de la taille de ma main et des insectes étranges... ». Il pense « atteindre la Koné - Tiwaka dans trois jours ». Avec, toujours, le regard tourné vers Bélep.

     

    Depuis le début de son aventure, David a effectué toutes sortes de rencontres, notamment avec un scorpion, et a du composer avec son principal souci : l'eau.

     

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