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  • © 2016 AFP | Crée le 26.10.2016 à 18h04 | Mis à jour le 26.10.2016 à 18h05
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    Deux femmes du jihadiste français Kevin Guiavarch, recruteur pour le groupe Etat islamique (EI), ont été expulsées de Turquie et mises en examen en France THOMAS SAMSON-AFP/Archives

    Deux femmes du jihadiste français Kevin Guiavarch, recruteur pour le groupe Etat islamique (EI), ont été expulsées de Turquie et mises en examen en France, a appris mercredi l'AFP de sources proches de l'enquête.

    Kevin Guiavarch, 23 ans, avait rejoint la Syrie fin 2012. Il avait écrit aux autorités françaises disant qu'il voulait rentrer en France, puis avait quitté en juin la Syrie avec ses quatre femmes françaises et leurs six enfants avant d'être interpellé en Turquie où il est incarcéré dans l'attente d'un procès.

    Les deux femmes, âgées de 26 et 34 ans, expulsées la semaine dernière de Turquie, ont été mises en examen vendredi à Paris pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", d'après ces sources.

    La plus âgée, qui a quitté la France en même temps que Kevin Guiavarch et a eu avec lui deux enfants en Syrie, âgés de 10 mois et trois ans, a été placée en détention provisoire. L'autre, qui avait rejoint le jihadiste en 2014 et a eu également un enfant, a été laissée libre, sous contrôle judiciaire.

    Deux autres femmes, âgées de 22 ans, devraient être "prochainement remises aux autorités françaises avec leurs trois enfants", a indiqué une des sources.

    Kevin Guiavarch, d'origine bretonne, avait rejoint fin 2012 les rangs du Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, avant d'intégrer l'EI.

    Le 23 septembre 2014, l'ONU l'avait placé, en même temps qu'Emilie König, autre figure de premier plan de la mouvance jihadiste française, sur sa liste noire des combattants les plus dangereux, faisant ainsi l'objet de sanctions internationales et d'interdictions de voyager.

    Il est aussi soupçonné d'avoir "mis en place un circuit de financement de l'organisation jihadiste", a relevé une source proche du dossier.

    Son parcours comporte de nombreuses zones d'ombre. "Pourquoi a-t-il pris contact avec la France? Quelles sont ses motivations réelles? S'agit-il véritablement d'un repenti comme il le prétend?", s'est interrogée la source proche du dossier.

    "Une fois qu'il sera jugé en Turquie. Nous espérons qu'il sera remis aux autorités françaises à qui il pourrait livrer des informations précieuses sur l'organigramme et le financement de l'organisation", a-t-elle souligné.

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