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  • | Crée le 28.11.2020 à 16h14 | Mis à jour le 28.11.2020 à 16h22
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    Au milieu de la Chaîne, à quelques mètres des débris de l'hélicoptère, la case aux sept poteaux, pour autant de victimes, honore la mémoire de Raphaël Pidjot et de son équipe. Photo G.C.
    Mémoire. Vingt ans après l’accident du 28 novembre 2000, qui avait coûté la vie à sept cadres de la société dont Raphaël Pidjot, la traditionnelle marche sur les lieux du crash était pour la première fois ouverte au public, ce samedi matin à Kouergoa (Boulouparis).

    À 14 heures, près de 600 personnes avaient rallié la maison commune de la tribu, dont une bonne moitié de salariés des différentes filiales du groupe SMSP. Jeunes ou vieux, nombre des invités ont entrepris la marche - par moments franchement ardue - qui mène au site Chéfao (« qui attire la ferraille », en langue), pour se recueillir près des débris de l’hélicoptère. Quelques mètres plus bas, les pélerins ont contemplé la case érigée en mémoire des sept victimes. Rénovée ces derniers jours, elle est désormais surmontée par une flèche faîtière commandée par le clan Pidjot à l’invitation des coutumiers de l’aire Xaracùù.

    « Vingt ans après, c’est toujours aussi important pour nous de pouvoir rendre hommage à nos piliers, qui ont ouvert le chemin », a expliqué Sarah Manzanares, cheffe géologue de la SMSP, organisatrice de la journée aux côtés du comité Widjè.

    Retrouvez tous les détails de la journée dans notre édition de lundi 30 novembre, en pages Pays.

     

     

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