Florent Eurisouké a comparu, ce lundi matin, dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) pour violence avec usage ou menace d'une arme, le 16 juin 2018 à Houaïlou.

Dans une vidéo diffusée en 2019, on y voyait le militant écologiste de 43 ans molester et agresser un marin asiatique, accusant cet employé d'un minéralier chinois d'avoir ramassé des bêches-de-mer sur le platier de Cap Bocage. Florent Eurisouké avait, également, réalisé un simulacre d'exécution avec une tronçonneuse sur la victime. Des images d'une rare violence qui avaient été condamnées par plusieurs responsables politiques et la ligue des droits de l'Homme.

Dans le cadre de la procédure judiciaire de ce lundi matin, le procureur de la République a proposé la peine de huit mois de prison avec sursis, acceptée par le prévenu. « ERSK » a expliqué, dans une vidéo sur les réseaux sociaux, qu'il y avait eu une « violation du droit maritime. Les populations n'en peuvent plus du pillage de leurs ressources. On se fait voler à chaque arrivée des bateaux ».