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  • © 2020 AFP | Crée le 12.11.2020 à 05h00 | Mis à jour le 12.11.2020 à 05h05
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    Des hommes de la Garde républicaine portent le cercueil de Maurice Genevoix au Panthéon, à Paris le 11 novembre 2020 CHRISTIAN HARTMANN-POOL/AFP

    Après la traditionnelle cérémonie de l'Armistice, Emmanuel Macron préside mercredi l'entrée au Panthéon de l'écrivain Maurice Genevoix, l'occasion d'honorer tous les combattants de la Première guerre mondiale 100 ans après l'inhumation du Soldat inconnu.

    Confinement oblige, la première cérémonie de cette journée mémorielle s'est déroulée en petit comité à 11H00, avec la commémoration du 102e anniversaire de l’Armistice de 1918, qui est aussi le centenaire de l’inhumation du Soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe.

    Le président de la République y a été accueilli par le Premier ministre Jean Castex, le chef d'état-major des armées, le général François Lecointre, la ministre des Armées Florence Parly et la ministre déléguée Geneviève Darrieussecq.

    Au cours de cette cérémonie, les noms des 19 soldats français décédés depuis une année ont été rappelés.

    M. Macron a ensuite salué le président (LR) du Sénat Gérard Larcher, celui de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, les ex-présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande, ainsi que la maire de Paris Anne Hidalgo.

    Le 11 novembre 1920, le cercueil du Soldat inconnu dont la dépouille reste non identifiée, avait été accueilli en grande pompe sous l'Arc, où il sera mis en terre deux mois plus tard. Depuis le 11 novembre 1923, la flamme de sa tombe est ravivée tous les soirs.

    En fin d'après-midi, la cérémonie au Panthéon clôturera le long cycle du centenaire de la Grande Guerre, dont le temps fort a été "l'itinérance" d'une semaine ayant conduit Emmanuel Macron en 2018 sur les lieux des grandes batailles de l'est et du nord du pays.

    C'est lors d'une étape aux Eparges, un petit village proche de Verdun, qu'il avait annoncé l'entrée au Panthéon de Maurice Genevoix, grièvement blessé là-bas le 25 avril 1915 lors de violents combats.

    L'écrivain combattant a été le chantre de la mémoire des Poilus, dont il a fait le récit de la vie dans les tranchées dans son recueil "Ceux de 14". "Par lui, leur voix ne cesse de nous exhorter à ne pas baisser la garde et à conserver intacte notre vigilance quand le pire de nouveau réapparaît", avait déclaré le chef de l'Etat en novembre 2018.

    Cette entrée de Genevoix au Panthéon était souhaitée par la famille de l'auteur de Raboliot, décédé en 1980. Télévisée, elle sera "inédite" avec une célébration à la fois en extérieur, des images étant projetées sur l'immense façade, et dans la nef.

    - "A hauteur d'hommes" -

    Après un passage lundi aux Eparges, son cercueil, jusque là enterré au cimetière de Passy à Paris, a passé la nuit à l'Ecole normale supérieure à Paris, dont Maurice Genevoix a été l'élève.

    Après avoir remonté la rue Soufflot pavoisée, il rejoindra la nef puis la crypte et les 70 hommes et 5 femmes inhumés dans le bâtiment. Emmanuel Macron y a déjà présidé l'entrée de l'ancienne ministre Simone Veil et de son époux le 1er juillet 2018.

    Durant la cérémonie, seront inaugurées six sculptures du plasticien allemand Anselm Kiefer, les premières nouvelles oeuvres installées au Panthéon depuis un siècle.

    Elles sont accompagnées par une oeuvre sonore du musicien Pascal Dusapin, mêlant un choeur et l'enregistrement de 15.000 noms de soldats morts durant la guerre.

    Emmanuel Macron clôturera la cérémonie par un discours où il devrait mettre l'accent sur la "résilience", la capacité des Français à surmonter les tragédies, comme un fil rouge entre 1914 et les "épreuves" actuelles que sont l’épidémie de coronavirus et les attaques terroristes des dernières semaines.

    "Le président tient beaucoup à ce qu'on honore les héros à hauteur d'hommes, qui n'ont jamais flanché dans l'épreuve et ont fait bloc", une occasion de "créer une histoire, un imaginaire commun", explique son entourage.

    Ces séquences ont été maintenues malgré la pandémie car "il est important de maintenir les grands moments de communion nationale et de rassembler les Français en tant que nation", conclut l'Elysée.

    Depuis le début de la crise sanitaire, Emmanuel Macron insiste sur ce même message d'unité, face aux critiques et divisions autour de sa gestion de la crise et face à un niveau de méfiance toujours très élevé.

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