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  • © 2020 AFP | Crée le 19.10.2020 à 18h38 | Mis à jour le 19.10.2020 à 18h40
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    Gérald Darmanin le 15 octobre 2020 à Paris Ludovic MARIN-POOL/AFP/Archives

    Des opérations de police sont menées depuis lundi matin et se poursuivront dans les prochains jours contre "des dizaines d'individus" de la mouvance islamiste, a annoncé le ministre de l'Intérieur.

    Ces opérations, décidées à la suite du Conseil de défense tenu dimanche, ne ciblent pas des individus "en lien forcément avec l'enquête" sur l'assassinat de Samuel Paty mais visent à "faire passer un message: (...) pas une minute de répit pour les ennemis de la République", a dit Gérald Darmanin sur Europe 1, sans donner plus de précisions.

    Depuis l'assassinat vendredi du professeur de Conflans Saint-Honorine, "plus de 80 enquêtes" ont par ailleurs été ouvertes pour haine en ligne et des interpellations ont eu lieu, a ajouté le ministre, qui a affirmé vouloir dissoudre plusieurs associations dont le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF).

    "51 structures associatives verront toute la semaine un certain nombre de visites des services de l'Etat et plusieurs d'entre elles, sur ma proposition, se verront dissoudre en Conseil des ministres", a annoncé Gérald Darmanin.

    Le ministre a dit souhaiter la dissolution du CCIF, selon lui "manifestement impliquée" et dont "un certain nombre d'éléments nous permettent de penser que c'est un ennemi de la République". Elle "touche des aides d'Etat, des déductions fiscales et dénonce l'islamophobie d'Etat".

    Il a également cité l'ONG Baraka City, fondée par des musulmans au profil salafiste, dont le président Driss Yemmou a été placé jeudi sous contrôle judiciaire dans le cadre d'une enquête pour harcèlement sur les réseaux sociaux.

    L'association, dont le compte Facebook est suivi par plus de 715.000 personnes, suscite un fort engouement chez beaucoup de jeunes croyants mais aussi la suspicion pour ses prises de positions parfois radicales.

    Le ministre a par ailleurs estimé que le père d'une collégienne de Conflans Saint-Honorine et le militant islamiste radical Abdelhakim Sefrioui "ont manifestement lancé une fatwa" contre le professeur Samuel Paty pour avoir montré en classe des caricatures de Mahomet.

    Les deux hommes font partie des onze personnes gardées à vue dans l'enquête sur cet attentat perpétré vendredi par un Russe tchétchène de 18 ans.

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