fbpx
    France
  • © 2020 AFP | Crée le 01.10.2020 à 00h17 | Mis à jour le 01.10.2020 à 00h20
    Imprimer
    Serena Williams lors de son premier tour à Roland-Garros le 28 septembre 2020 à Paris MARTIN BUREAU-AFP

    C'est une déception et non une contre-performance: toujours gênée par un tendon d'Achille qui la fait souffrir depuis l'US Open, Serena Williams a mis un terme très prématuré, mercredi avant le 2e tour, à son parcours à Roland-Garros qui se joue cette année dans des conditions climatiques qu'elle goûte peu.

    "Le tendon d'Achille, c'est une vraie blessure avec laquelle vous ne voulez pas jouer, parce que ce n'est pas bon si ça empire. Je ne voulais pas en arriver là, alors que j'ai encore une chance que ça guérisse", a expliqué l'Américaine de 39 ans après avoir renoncé à jouer contre la Bulgare Tsvetana Pironkova (157e).

    La 9e mondiale souffre d'une élongation à ce tendon depuis la demi-finale à Flushing Meadows face à Victoria Azarenka il y a 3 semaines: elle avait demandé un temps mort médical pour se faire poser un bandage supplémentaire autour d'une cheville gauche déjà scrupuleusement strappée, avant de finalement s'incliner au terme d'un match acharné.

    Deux jours après, elle avait déclaré forfait pour le tournoi de Rome qui a servi de préparation pour Roland-Garros et d'adaptation à la terre battue. A la place, elle s'était préparée en France avec son entraîneur Patrick Mouratoglou. "Je ne suis pas à 100% physiquement, mais je ne connais aucun athlète qui se sent en parfaite forme physique. Je ne jouerais pas si je ne pensais pas pouvoir être performante", avait-t-elle expliqué avant le début des Internationaux de France.

    Titrée trois fois à Roland-Garros (2002, 2013 et 2015) où elle a fait ses débuts en 1998, elle n'a pas fait preuve d'un enthousiasme extrême à l'idée de jouer sur la terre battue parisienne cette année en raison des conditions sanitaires (l'absence de bulle comme à New York et l'obligation de loger dans un hôtel choisi par l'organisation mais pas réservé aux seuls joueurs ne l'emballaient pas) et des conditions climatiques beaucoup plus froides et humides pour cette édition automnale d'un tournoi habitué aux beaux jours du printemps.

    - "Je déteste le froid" -

    "Je déteste le froid. Le froid et moi, ça fait deux", a-t-elle reconnu juste avant le début du tournoi, voyant là son "talon d'Achille".

    "Mais je fais avec, je le prends du bon côté", a-t-elle aussitôt ajouté.

    L'état d'esprit a changé en l'espace de quelques jours et après un premier tour poussif contre sa compatriote Kristie Ahn (102e), finalement battue en deux manches 7-6 (7/2), 6-0.

    Mercredi, Serena Williams est apparue ferme dans sa décision de mettre un terme sans même jouer à son 18e Roland-Garros: "J'ai besoin de quatre à six semaines, au moins deux semaines à ne rien faire".

    Seule sa soeur Venus, 40 ans, a fait mieux avec 23 participations, mais elle n'a plus dépassé les 8es de finale depuis 2006 (quart). A elles deux, Venus et Serena ont remporté 34% des tournois du Grand Chelem depuis le premier titre majeur de l'une d'elles, l'US Open gagné par Serena en 1999...

    - Le record de Court -

    Eliminée au 3e tour l'an dernier, elle avait déjà déclaré forfait à Roland-Garros avant son 8e de finale en 2018, et avait manqué l'édition 2017 pour cause de grossesse.

    Depuis son 7e succès à l'Open d'Australie en 2017, Serena Williams tente désespérément de décrocher un 24e titre du Grand Chelem pour égaler le record de Margaret Court. Elle a joué quatre finales depuis (Wimbledon et US Open 2018 et 2019), sans jamais parvenir à franchir ce dernier obstacle.

    Mais la championne, qui a bâti son palmarès durant deux décennies avec un tennis et un physique trop puissants pour ses adversaires, reste implacablement parmi les favorites de chaque tournoi qu'elle joue. Et tant qu'il en sera ainsi, cette mère de famille, qui a déjà commencé sa reconversion en cheffe d'entreprise dans la mode, ne semble pas encline à prendre sa retraite tennistique.

    "Honnêtement, je n'aurais jamais pensé jouer à mon âge (...) Je ne sais pas quand cela va s'arrêter pour moi. Je prends juste du plaisir. Si je sens que c'est fini, c'est fini", a-t-elle déclaré avant le début de Roland-Garros 2020.

    Et d'en remettre une couche après son forfait: "Paris, je t'aime et ne t'inquiète pas: je reviendrai".

    Cette promesse devrait à priori s'appliquer également à Victoria Azarenka, autre grande perdante du jour, mais sur le court cette fois. La Bélarusse, N.2 mondiale et récente finaliste de l'US Open, a été stoppée net dès le deuxième tour de Roland-Garros par la Slovaque Anna-Karolina Schmiedlova (161e) en deux sets 6-2, 6-2.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS