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  • © 2020 AFP | Crée le 12.11.2020 à 00h18 | Mis à jour le 12.11.2020 à 00h20
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    Le skipper français Jérémie Beyou sur son Imoca 60 (Charal) après le départ du Vendée Globe, le 8 novembre 2020 aux Sables-d'Olonne Loic VENANCE-AFP

    Les skippers du Vendée Globe ont bataillé sévèrement dans la nuit de mardi à mercredi avec une dépression de type tropicale, qui a fait pas mal de dégâts dans la flotte, notamment chez les favoris comme Jérémie Beyou, contraint de faire demi-tour pour réparer.

    La course autour du monde en solitaire et sans escale est menée mercredi à mi-journée par Maxime Sorel (V And B Mayenne), en tête d'un groupe qui a choisi d'éviter au maximum un front violent au large des côtes espagnoles en prenant une route plus au sud.

    A bord de son bateau +volant+ de dernière génération, Beyou (Charal) ne s'en sortait pas trop mal. En fin de journée lundi, il occupait la 4e place au classement.

    Mais alors qu'il effectuait une réparation temporaire pour un souci de renvoi d'écoute dans des conditions de mer difficiles, il a percuté au même moment un ofni (objet flottant non identifié).

    L'un des safrans a été endommagé mais "après un check complet du bateau, les réparations sont plus importantes que prévues", a indiqué son équipe, qui a pris la décision de faire revenir le skipper aux Sables d'Olonne, point de départ du Vendée Globe dimanche, pour l'aider à réparer.

    Le skipper a le droit de revenir aux Sables d'Olonne pour réparer dans la limite de 10 jours après le départ. Il s'agit de la seule escale autorisée lors de laquelle une équipe technique peut monter à bord dans les 3 milles nautiques (5,5 km) avant la bouée Nouch Sud (qui marque le point d'arrivée du Vendée Globe).

    - Fin de nuit terrible -

    C'est ce que vient de faire Fabrice Amedeo (Newrest - Art & Fenêtres), revenu lundi et reparti mardi soir.

    En 2008, Michel Desjoyeaux était revenu aux Sables après une panne de moteur. Il était reparti avec presque deux jours de retard et avait remporté au final son deuxième Vendée Globe.

    Autre favori avec ces fameux bateaux volants, Armel Tripon (L'Occitane en Provence) s'est détourné dans la nuit vers La Corogne pour réparer un problème au mât et a repris le cours de la course mercredi midi.

    Kevin Escoffier (PRB) a, lui, souffert d'une voie d'eau

    "La nuit a été, comment vous dire….. mouvementée !", a lancé Thomas Ruyant (LinkedOut) depuis son bateau dernière génération".

    "La liste des bricoles à réparer s’est allongée. Sportif le truc! La mer était horrible derrière le passage de la dépression, de face avec d’énormes vagues! Le bateau sautait, tapait, souffrait… j'avais mal pour lui! Cette fin de nuit a été terrible", a raconté Ruyant, 5e au classement général et qui a dû affronter des rafales de vent à 55 km/h et creux de plus de 3 mètres.

    Pour son premier Vendée Globe, Clarisse Crémer (Banque Populaire X) n'a pas caché avoir le moral au plus bas.

    "La nuit n’a pas été très rigolote. Je suis un peu au bout du rouleau. Le moral n’est pas au top niveau mais je m’en suis sortie sans encombre donc c’est positif mais je suis vraiment épuisée, je me fais un peu peur à être cramée comme ça", a-t-elle expliqué.

    Une nouvelle dépression attend la flotte jeudi.

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