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  • © 2020 AFP | Crée le 27.10.2020 à 20h30 | Mis à jour le 27.10.2020 à 20h35
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    Des secouristes pakistanais sur le site d'une explosion dans une madrassa à Peshawar, le 27 octobre 2020 Abdul MAJEED-AFP

    Au moins sept personnes ont été tuées et 50 blessées par l'explosion d'une bombe mardi dans une madrassa de Peshawar, grande ville du Nord-Ouest pakistanais, ont indiqué des sources policières.

    "L'explosion s'est produite pendant l'enseignement du Coran. Quelqu'un a apporté un sac (piégé, NDLR) à l'intérieur du séminaire religieux", a déclaré à l'AFP Waqar Azim, un cadre de la police.

    La personne ayant apporté la bombe a quitté les lieux peu avant l'explosion, a-t-il ajouté.

    Le sermon était retransmis en direct sur Facebook. Il montre un religieux, tout de blanc vêtu et un turban sur le chef, expliquer un hadith du Coran en pachtoune et en arabe devant un micro, avant qu'une violente détonation ne l'interrompe, suivie de cris.

    Le bilan est monté à 7 morts et 50 blessés, a déclaré Mohammad Ali Gandapur, un autre officier, à l'AFP. Le précédent bilan faisait état de 4 morts et 34 blessés.

    D'après Mohammad Asim Khan, le porte-parole d'un hôpital local , sept corps et 70 blessés ont été emmenés dans son établissement.

    Tous les morts étaient des adultes âgés de 20 à 40 ans, alors que certains blessés étaient des enfants, a-t-il ajouté.

    Il y avait deux sections, l'une pour adulte et l'autre pour enfants, dans cette école religieuse, a expliqué Safiullah Khan, un enseignant. La très forte explosion, entendue dans de nombreux quartiers de Peshawar, est survenue "dans la partie où les étudiants avaient plus de 18 ans", a-t-il précisé, ajoutant qu'un mur s'était écroulé, ce qui a fait des blessés parmi les enfants.

    Des secouristes étaient actifs au milieu de la madrassa, récupérant des calots, chaussures et autres livres appartenant aux étudiants. Des impacts de billes, présentes dans la bombe pour maximiser le nombres de victimes, étaient visibles sur les murs, a constaté l'AFP.

    Aucun groupe n'a pour l'instant revendiqué l'attentat, qui survient après des mois d'un relatif calme au Pakistan, et notamment à Peshawar, autrefois ravagée par des attentats quotidiens, mais où la sécurité s'était grandement améliorée.

    La violence extrémiste a de fait nettement diminué au Pakistan après plusieurs opérations militaires dans les zones tribales frontalières de l'Afghanistan. Mais certains groupes sont toujours capables d'exécuter des attentats.

    Le Pakistan avait été bouleversé par une attaque des talibans pakistanais contre une école de Peshawar en décembre 2014, qui avait tué plus de 150 personnes, en grande majorité des enfants. La puissante armée pakistanaise avait alors intensifié ses opérations contre les groupes armés.

    Les talibans pakistanais se sont regroupés ces derniers mois, faisant craindre qu'ils puissent retrouver leur ancien potentiel de nuisance après plusieurs attaques contre les forces de sécurité pakistanaises le long de la frontière avec l'Afghanistan.

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