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  • © 2020 AFP | Crée le 28.10.2020 à 17h23 | Mis à jour le 28.10.2020 à 17h25
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    Les joueurs du Paris SG célèbrent le but contre son camp de Manchester United lors du match aller de Ligue des champions, au Parc des princes, à Paris, le 20 octobre 2020 FRANCK FIFE-AFP/Archives

    Victoire obligatoire en terrain hostile: après son raté inaugural, le Paris SG doit rebondir en Ligue des champions chez le Basaksehir Istanbul mercredi (18h55), dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre la France et la Turquie.

    Au stade Fatih-Terim d'Istanbul, pas d'ultras chauffés à blanc: le match se dispute à huis clos à cause de la crise sanitaire et le quatrième club de la ville a de toute façon du mal à garnir son enceinte contrairement à ses glorieux voisins (Galatasaray, Fenerbahçe et Besiktas).

    Mais la rencontre disputée entre les Parisiens et un club réputé proche du président Recep Tayyip Erdogan intervient dans un climat tendu.

    Le président turc a appelé lundi au boycott des produits français, accusant son homologue français Emmanuel Macron d'être hostile à l'islam, après que ce dernier a défendu la liberté de caricaturer le prophète Mahomet lors d'un hommage national à Samuel Paty, un professeur décapité dans un attentat islamiste le 16 octobre pour avoir montré de telles représentations en classe.

    Un nouvel épisode de l'escalade actuelle des tensions entre la Turquie et la France, dont les relations s'étaient déjà dégradées en raison de désaccords liés à la Syrie, la Libye et la Méditerranée orientale, alors que l'ambassadeur français à Ankara a été rappelé samedi dernier pour consultations.

    "Je suis un peu triste, mais pas inquiet. J'espère vraiment qu'il n'y aura pas d'imbrication entre sport et politique", a réagi mardi l'entraîneur parisien Thomas Tuchel.

    - Doutes parisiens -

    Sportivement, le fossé est béant entre le Basaksehir, néophyte absolu en Ligue des champions, et le Paris SG, finaliste de la dernière édition. De quoi mettre la pression sur l'entraîneur parisien Thomas Tuchel et ses joueurs, pour qui l'échec à Istanbul est interdit.

    Les Parisiens restent en effet sur une entrée en matière manquée mardi dernier à domicile face à Manchester United (défaite 2-1), loin du visage qu'ils avaient montré en août pour se hisser en finale de la C1, vaincus seulement par l'intouchable Bayern Munich (1-0).

    Tout autre résultat qu'un succès laisserait l'opportunité d'accentuer leur avance aux concurrents du groupe H, Manchester United et Leipzig, qui s'affrontent mercredi (21h00) en Angleterre.

    Malgré les larges succès en Ligue 1 face à Angers (6-1), Nîmes (4-0) et Dijon (4-0) samedi, leurs trois derniers adversaires, l'entame ratée des Parisiens en C1 a pu faire perdre un peu de son aura au coach allemand Thomas Tuchel.

    Lui qui avait publiquement échangé des reproches avec son directeur sportif Leonardo à la fin du marché des transferts voit ses choix tactiques scrutés à la loupe, ce qui a le don de l'agacer.

    Comme face à Dijon, l'Allemand va titulariser le capitaine Marquinhos, habituellement défenseur central, au poste de sentinelle. "J'ai vraiment l'impression qu'il est plus important quand il est au milieu", a-t-il justifié en conférence de presse.

    Il pourrait aussi placer à nouveau Neymar comme meneur de jeu plutôt qu'attaquant.

    Des expérimentations ? Ou bien le signe que son milieu de terrain, décimé par les blessures (Marco Verratti, Leandro Paredes, Julian Draxler), n'est pas à la hauteur de ses ambitions ?

    - "FC Erdogan" -

    Pour le Basaksehir, champion de Turquie qui a raté ses grands débuts en C1 avec une défaite 2-0 à Leipzig, prendre au moins un point contre le PSG est une question d'honneur.

    Parfois surnommée "FC Erdogan" par ses rivaux, cette équipe d'un quartier périphérique récent d'Istanbul a connu une ascension fulgurante en quelques années, aidée par l'apport financier de ses propriétaires, des entreprises proches du pouvoir.

    Elle compte parmi ses rangs quelques anciens du Championnat de France comme Enzo Crivelli ou l'ex-Lyonnais Rafael.

    "Nous pouvons dire qu'aucune équipe n'est invincible. Ils ont un effectif fort et un excellent entraîneur. Mais quel que soit notre adversaire, nous ne devons pas avoir peur", a plastronné l'entraîneur stambouliote Okan Buruk.

    En face, Thomas Tuchel pourra compter en attaque sur trois de ses "Quatre Fantastiques", seul Mauro Icardi, blessé, manquant à l'appel: Neymar, Angel Di Maria et Kylian Mbappé, propulsé meilleur buteur de Ligue 1 (6 réalisations) samedi avec son deuxième doublé consécutif... alors qu'il est entré à 20 minutes de la fin face à Dijon.

    Pour lui qui est particulièrement efficace contre les équipes plus modestes, le Basaksehir est une nouvelle occasion de se régaler.

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