Des écarts de rémunération « importants », en particulier parmi les plus hauts salaires du territoire, sont relevés. Sans surprise, les femmes sont surreprésentées dans les emplois les moins rémunérés (98 % des aides à domicile sont des femmes). Elles sont également davantage touchées par la précarité.

L’avant-projet de loi du pays, présenté par l’équipe de Madga Bonal-Turaud, directrice de la DTE, se déploie sur trois « axes ».

Au chapitre de la « lutte contre le sexisme, les stéréotypes de genre et la discrimination », le texte propose une définition du sexisme, la désignation dans les entreprises de plus de 50 salariés d’un « délégué à la prévention du sexisme au travail », la réalisation d’une enquête annuelle anonyme.

Pour « améliorer l’égalité professionnelle réelle », l’employeur serait tenu de mettre à jour tous les trois ans un plan d’actions pour « réduire les écarts », sous peine de sanctions pécuniaires.

Enfin, en ce qui concerne la « parentalité » : congé pour deuil parental porté à 15 jours, réduction de temps de travail pour les femmes en situation de grossesse (1 heure par jour), adaptation du congé maternité pour les naissances prématurées et les hospitalisations postnatales…

Retrouvez les détails dans notre édition de demain, vendredi 23 octobre, en pages Pays.