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    Nouvelle Calédonie
  • Brice Bacquet brice.bacquet@lnc.nc | Crée le 04.03.2021 à 20h50 | Mis à jour le 04.03.2021 à 21h01
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    L'alerte 1 sera déclenchée vendredi à 20 heures sur tout le territoire. Photo Archives LNC
    La Sécurité civile et les secours préfèrent prévenir plutôt que guérir avant l'arrivée du phénomène climatique Niran qui doit toucher la Calédonie ce week-end. Tout le pays sera en alerte 1, vendredi à 20 heures.

    Les conditions réunies, jeudi, annonçaient le renforcement de la dépression tropicale forte Niran avec des rafales de 200 km/h.

    Ces indicateurs ont poussé la Sécurité civile à "prévenir plutôt que guérir". "Toutes les images radars et satellites annoncent un phénomène de grande ampleur", prévient Alexandre Rossignol, officier de communication de la Direction de la sécurité civile et de la gestion des risques (DSCGR).

    L'alerte 1 sera déclenchée sur l'ensemble du territoire à 20 heures, vendredi. La province Nord passera au niveau 2 dès 6 heures, samedi. L'horaire du passage pour le reste du territoire sera communiqué dans la journée de vendredi. "On veut que tous les Calédoniens soient rentrés vendredi soir. Dans le Nord, on ne pourra plus travailler samedi à partir de 4 heures du matin", rappelle l'officier de la DSCGR.

    "Ne pas se faire surprendre"

    En alerte 1, les consignes préconisent de ne pas planifier d'activités extérieures et de sécuriser son logement. Les entreprises doivent prévoir un plan provisoire de cessation d'activité, listant l'ensemble des salariés, leurs lieux de résidence et de travail. Les commerçants doivent déjà se préparer à fermer les caisses et les entreprises du bâtiment à remballer grues et échafaudages. C'est deux heures avant l'alerte 2 que les salariés doivent rentrer chez eux, si cela n'a pas été fait avant. La Sécurité civile prend les devants pour éviter les mêmes critiques d'après Lucas. "On a décidé de ne pas se faire surprendre", reconnaît Alexandre Rossignol. Les Calédoniens n'avaient pas hésité à rejeter la pierre sur les prévisionnistes et sur la DSCGR, les accusant d'avoir déclenché les alertes cycloniques trop tard. "Il ne faut pas minimiser les prévisions, poursuit le capitaine. Il vaut mieux annuler tous ses déplacements et ne pas se rendre à Koumac par exemple." Selon les prévisions météorologiques, Niran toucherait le nord de la Grande Terre par la côte Ouest entre samedi et dimanche (lire ci-contre). "Nous avons déjà renforcé nos effectifs au centre de secours de Koné pour apporter des réponses soit en remontant dans le Nord, soit en descendant à Bourail, explique le capitaine. Nos équipes sont, notamment, parties avec des tronçonneuses pour intervenir directement après le passage de Niran. Les pompiers vont pouvoir se concentrer sur les urgences."

    Des risques d'inondations

    Les grosses pluies pourraient causer des dégâts, dès vendredi, aux endroits déjà sinistrés le mois dernier par la dépression tropicale Lucas. "On ne sait pas ce que Niran va nous amener, mais, par exemple, Païta pourrait être de nouveau touchée par des inondations", continue Alexandre Rossignol. La Coulée ou Dumbéa ne devraient pas non plus être épargnés par les aléas climatiques.

    Reste toujours la grande inconnue des océans : l'évolution du phénomène. "On ne veut pas déclencher les alertes trop tôt, on a essayé que ce soit le moins contraignant possible pour les Calédoniens ", explique le capitaine. La course du cyclone laisse toujours incertaines les prises de décisions.

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