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    Nouvelle Calédonie
  • AFP, avec A.F.  | Crée le 26.06.2021 à 08h30 | Mis à jour le 26.06.2021 à 15h19
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    Deux anciens de l'URC Dumbéa : Paulo Tafili (à gauche) et Rodrigue Neti, qui est entré en jeu. Photo AFP
    Après l’Europe, le Stade toulousain a planté son drapeau rouge et noir dans le Top 14, dominant une nouvelle fois La Rochelle en finale (18-8) samedi matin, pour signer le troisième doublé championnat – Coupe d’Europe de l’histoire du rugby français. Les Calédoniens Rodrigue Neti et Peato Mauvaka sont entrés en milieu de seconde période, en première ligne.

    Porté par l’ouvreur Thomas Ramos, auteur de quinze points, Toulouse conserve le Bouclier de Brennus, le 21e de son histoire au terme d’une finale fermée, où le seul essai a été inscrit à quatre minutes de la fin par le pilier charentais Dany Priso.

    Encore une fois, c’est le Stade rochelais qui a subi la foudre toulousaine : battus en finale de la Coupe d’Europe, il y a à peine plus d’un mois, les Maritimes n’ont toujours pas trouvé la clé face au verrou haut-garonnais.

    Ils chutent pour la cinquième fois de la saison face à ce même adversaire, qui les avait battus 38-0 lors de la pré-saison puis 39-23 et 14-11 en championnat et 22-17 en finale de la Champions Cup.

    Pour Toulouse, c’est un nouveau doublé, le deuxième après celui de 1996, lorsque les coéquipiers du président Didier Lacroix, alors "simple" troisième ligne, avaient croqué Brive (20-13) puis Cardiff (21-18).

    Toulon avait également réussi un tel exploit lors de la saison 2013-2014, après ses succès devant Castres (18-10) et les Saracens (23-6).

    Le Stade toulousain "conserve" donc son titre, remporté en 2019 devant Clermont et qui n’avait pas été attribué la saison suivante, arrêtée en raison de la pandémie.

    Des ballons perdus

    Un succès logique au regard de cette finale à sens unique, où les Rochelais avaient déjà perdu 12 ballons dans les 40 premières minutes. Mais aussi au vu de la saison effectuée par le champion.

    Et dire qu’on les disait épuisés… Premier de la saison régulière pour la quatorzième fois, le Stade toulousain (81 points) a dominé le championnat, remportant dix-sept rencontres avec l’une des meilleures attaques du Top 14 (deuxième en nombre de points marqués, 767, première en nombre d’essais, 92).

    Mieux, ils ont attendu la finale pour inscrire leur premier et deuxième drops de la saison, dont le dernier, sublime, par le biais du champion du monde Cheslin Kolbe (40e), a assommé les hommes de Jono Gibbes. Le premier de la carrière du feu follet sud-africain qui met ainsi un terme à une série de douze matchs sans marquer.

    Deux drops

    Un drop en finale de championnat, ce n’était plus arrivé depuis le Toulonnais Jonny Wilkinson en 2014 face à Castres.

    Pour voir deux drops réussis en finale, il faut remonter à l’édition 2004-2005 et ceux réussis par Brian Liebenberg pour le Stade français et Julien Peyrelongue pour Biarritz. Deux drops pour une seule équipe, c’était au début du siècle, lorsque Yann Delaigue a signé un triplé lors de la victoire 34-22... de Toulouse devant l’AS Montferrand.

    Au-delà de l’anecdote, c’est aussi la démonstration de la domination toulousaine cette saison, sacré en Coupe d’Europe comme en championnat donc.

    Ramos, l’homme fort

    Et Maxime Médard, entré en fin de rencontre, a soulevé son cinquième Brennus, après ceux brandis en 2008, 2011, 2012 et 2019. À 35 ans, l’arrière international, qui vient de prolonger d’une saison, n’égalera sans doute pas les dix titres (un record) du Biterrois Armand Vaquerin.

    Thomas Ramos, lui, s’affirme comme l’homme des finales. Déjà décisif avec 14 points lors de la saison 2018-2019, le joueur de 25 ans, propulsé ouvreur après le forfait de Romain Ntamack, a une nouvelle fois réussi une performance XXL.

    Vainqueur du championnat (1994, 1995 et 1996) et de la Coupe d’Europe (1996), Ugo Mola en profite lui pour enrichir son palmarès d’entraîneur avec ce doublé.

    Cette nouvelle consécration pour les Rouge et Noir est l’épilogue d’une saison sans fin, entamée le 25 mai 2020 par une série de tests PCR. Cinquante-huit semaines, trente-sept matchs, onze opérations et une douzaine de fractures plus tard, Toulouse a remporté les deux titres qui se présentaient. Comme d’habitude.


    Toulouse a réussi une superbe saison. Photo AFP

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