L’Union des Groupements de Parents d’Elèves (UGPE) interpelle les responsables politiques et coutumiers ainsi que les mouvements qui se mobilisent activement sur le terrain pour que l’Usine du Sud devienne une véritable « Usine-Pays » ainsi que le bureau politique du FLNKS : « Ne sacrifiez pas l’avenir des quelque 10 000 jeunes qui se préparent activement aux examens de fin d’année sur l’autel d’un militantisme qui écrase tout sur son passage et notamment cette jeunesse qui souhaite se former le plus loin possible pour prendre les destinées de son propre pays et diriger les entreprises de demain », indique l’union dans un communiqué diffusé ce mercredi après-midi.

L'Union des groupements des parents d'élèves poursuit : « Nous attirons votre attention sur la période des examens qui sont en cours et notamment les épreuves du BTS, du BEP, du CAP, du BAC et à partir du 10 décembre, du brevet des collèges. A ces examens qui concernent déjà des milliers de jeunes, il faut rajouter les épreuves anticipées du nouveau bac qui concernent là encore près de 3 000 élèves des classes de premières générales et technologiques du pays ! »

Les parents d’élèves souhaitent également interpeller les autorités de l’Etat, de la Province Sud, du Gouvernement de la Nouvelle Calédonie, mais aussi de la société Vale NC : « Montrez de la bonne volonté, sortez de vos postures politiques figées et acceptez de discuter avec les collectifs et les associations qui à juste titre souhaitent de vraies négociations pour la reprise de l’usine du Sud et s’inquiètent de l’arrivée d’investisseurs qui sont présentés par les uns comme des sauveurs et par les autres comme des pilleurs sans scrupules. La vérité est probablement entre les deux et certainement plus complexe que ce que l’on veut bien nous présenter. »

Toujours est-il que pour la période des examens, L’UGPE demande à toutes les parties en présence un moratoire pour permettre aux jeunes et à leur famille de se présenter aux examens dans les meilleures conditions possibles.