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  • | Crée le 17.05.2021 à 20h10 | Mis à jour le 17.05.2021 à 21h10
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    L'ancien président sud-africain Jacob Zuma arrive à son procès pour corruption, à Pietermaritzburg, le 17 mai 2021 ROGAN WARD [POOL/AFP]
    Toute la salle d'audience s'est levée lorsque l'ex-président sud-africain a pris place: jugé pour corruption, Jacob Zuma s'est présenté lundi devant la justice sud-africaine pour une affaire de pots-de-vin vieille de plus de vingt ans avec le groupe français Thales.

    Devant le tribunal de Pietermaritzburg (Est), plusieurs dizaines de militants vêtus en vert et jaune aux couleurs du Congrès national africain (ANC) entonnaient inlassablement depuis tôt le matin des slogans en faveur du leader charismatique.

    Jacob Zuma, englué dans de multiples scandales et accusations de corruption mais qui défie la justice depuis des mois, est arrivé tôt au tribunal, encadré par des membres de sa famille dont son fils Duduzane Zuma, a constaté une journaliste de l'AFP sur place.

    Des membres de sa garde rapprochée au sein de l'ANC, le parti au pouvoir, étaient également présents. "Je suis ici pour soutenir le président Zuma", a déclaré à l'AFP Ace Magashule, ex-secrétaire général du parti récemment suspendu suite à des accusations de corruption, décrivant un procès "politique".

    M. Zuma, 79 ans, doit répondre de seize chefs d'accusation de fraude, corruption et racket liés à l'achat, en 1999, de matériel militaire auprès de cinq sociétés d'armement européennes, alors qu'il était vice-président.

    Il est accusé d'avoir empoché plus de quatre millions de rands (soit 235.000 euros au taux actuel) de Thales qui était l'une des entreprises attributaires du juteux contrat d'une valeur globale d'environ 2,8 milliards d'euros.

    Le géant français de la défense est également poursuivi pour corruption et blanchiment. M. Zuma, comme Thales, ont toujours nié ces accusations.

    Ce procès a déjà été plusieurs fois reporté, l'ex-président multipliant les recours. Mais lâché par ses avocats il y a quelques semaines, l'ancien président pourrait cette fois encore demander un report, le temps de réorganiser sa défense.

    Au pouvoir entre 2009 et 2018, M. Zuma avait été contraint à la démission après une série de scandales. Son successeur Cyril Ramaphosa a promis d'éradiquer la corruption dans le pays.

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