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  • AFP | Crée le 03.07.2018 à 04h25 | Mis à jour le 03.07.2018 à 05h41
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    Akinfeev a réalisé deux arrêts cruciaux lors de la séance de tirs au but.Photo AFP
    Huitième definale. La Russie a réussi l’incroyable exploit d’éliminer les champions du monde 2010 en huitièmes de finale (1-1, 4-3 t.a.b.).

    Poussé par un stade Loujniki en délire, Igor Akinfeev a réalisé l’exploit au meilleur moment. Grâce à ses deux arrêts face à Koke et Iago Aspas lors de la séance des tirs au but, le gardien a porté la « Sbornaïa » vers le cercle fermé des huit meilleures équipes de la planète. Pour l’Espagne, dominatrice durant tout le match, la défaite est cruelle mais c’est bien la Russie qui affrontera en quart de finale la Croatie, venue à bout dimanche soir du Danemark à l’issue d’une autre séance de tirs au but.

    Pour réussir son pari, l’entraîneur Stanislav Cherchesov, qui avait choisi de se passer de Denis Cheryshev, ancien ailier du Real Madrid et meilleur buteur russe du Mondial (3 buts), avait un plan précis en tête : laisser le ballon à la « Roja » et partir vite en contre à chaque récupération du ballon. Pourtant, le plan a failli capoter car l’Espagne a ouvert rapidement le score sur un but contre son camp d’Ignashevich (12e). Les Russes, revigorés par une frappe enroulée de Golovin de peu à côté (36e), ont commencé à sortir la tête de l’eau. Avant d’égaliser sur l’une de leurs rares occasions. À la suite d’un corner concédé par Koke sous la pression, la tête de Dzyuba pousse Piqué à concéder d’une main un penalty indiscutable. L’attaquant russe ne tremble pas devant De Gea (42e), de quoi faire rugir de plus belle la sono du stade Loujniki !

     

    Le Récital Akinfeev

    Sentant le piège se refermer, la « Roja » a décidé d’emballer le rythme en seconde période avec à la baguette son joker et homme d’expérience Andrés Iniesta, appelé en renfort (65e). Si le Barcelonais a fait du bien aux offensives espagnoles qui se sont multipliées, le gardien russe Akinfeev a réalisé des parades et des sauvetages à répétition. Un véritable récital qui a mené les deux équipes aux tirs au but et où le portier de la « Sbornaïa » a terminé son œuvre en beauté par un arrêt acrobatique sur une ultime frappe du malheureux Koke.

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