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  • AFP | Crée le 23.05.2018 à 04h25 | Mis à jour le 23.05.2018 à 10h10
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    Jean-Michel Blanquer s’est « fixé un objectif de deux tiers de réponses positives », le lundi 18 juin. Photo AFP
    ENSEIGNEMENT. Les 810 000 futurs bacheliers et étudiants en réorientation devaient recevoir hier les premières réponses à leurs souhaits d’inscription dans l’enseignement supérieur.

    C’est LE test pour la nouvelle plateforme universitaire Parcoursup qui a succédé à la très critiquée APB.

    Dès 18 heures hier, les jeunes devaient prendre connaissance des réponses à leurs vœux.

    Pour les filières sélectives (classes prépa, BTS, DUT, doubles-licences,...), ce sera « oui », « non » ou « en attente », comme les années précédentes. Pour les filières non sélectives, « oui », « en attente » ou « oui si », dans le cas où l’université considère que le candidat ne possède pas les connaissances et les compétences requises. Il est accepté à condition qu’il s’engage à suivre un parcours d’accompagnement.

    Cette année, pour la première fois, les dossiers ont été classés par les universités (du moins, en théorie), y compris pour les filières non sélectives, à savoir les licences générales.

    Une mesure dénoncée comme une « sélection » à l’entrée à la fac, selon les opposants à cette procédure qui a fait l’objet d’une loi au printemps. La contestation à un classement des dossiers a provoqué manifestations et blocages d’universités.

    Comme les candidats ne devaient, eux, pas classer leurs vœux, il est probable que ceux dotés des meilleurs dossiers recevront plusieurs « oui », tandis que quantité d’autres se verront notifiés qu’ils sont « en attente ». Ce qui pourrait susciter pas mal de stress…

     

    Rassurer

    « On leur répète de ne pas s’inquiéter, indique Jean-Philippe Tessier, professeur principal d’une classe de terminale au lycée Dardenne à Vanves (Hauts-de-Seine). De nombreuses places peuvent se libérer, il faut les rassurer. »

    Message similaire en provenance des ministères de l’Education et de l’Enseignement supérieur. Le 22 mai « n’est pas une date fatidique » mais celle à laquelle « commencent à arriver les réponses ».

    Pour répondre aux inquiétudes sur une opacité du nouveau système, le gouvernement a publié lundi les détails de l’algorithme au cœur de la plateforme universitaire Parcoursup.

    Dans son livre, L’école de la confiance, le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, note que chaque élève recevra « le plus souvent un oui, parfois un non pour les filières sélectives ou dites en tension. Celles qui comptent plus de demandes que de places, comme la psychologie, le droit ou qui forment aux métiers du sport. »

    S’il reçoit plusieurs « oui », le jeune doit n’en garder qu’un seul et donc renoncer aux autres, dans un délai d’une semaine. Il peut aussi garder un ou plusieurs vœux « en attente » (et renoncer aux « en attente » qui au final ne l’intéressent pas).

    Pour les élèves qui n’ont reçu que des « non » - et n’avaient donc postulé qu’à des filières sélectives -, des commissions se réunissent dans chaque académie pour examiner les dossiers et proposer une place proche des vœux du candidat.

     

    Système actualisé

    Les dates limites pour les réponses sont précisées dans les e-mails et alertes reçus par les candidats.

    Les réponses sont communiquées sur le dossier personnel Parcoursup ou sur l’application mobile si le jeune l’a téléchargée, ainsi que les dates limites pour les réponses. Il faudra cliquer sur « j’accepte » ou « je renonce » pour une proposition, et « je maintiens » ou « je renonce » pour un « en attente ».

    Les places auxquelles les jeunes renoncent sont « immédiatement » remises dans le système. Les listes d’attente sont donc actualisées chaque jour.

    Le rang sur les listes d’attente sera communiqué par toutes les filières, là encore une nouveauté.

    Autre mesure : les jeunes inscrits sur Parcoursup mais qui avaient aussi candidaté à des formations extérieures à la plateforme - 15 à 20 % des formations - comme Sciences-po ou les écoles d’infirmier, doivent télécharger une attestation de désistement pour confirmer leur inscription. Là encore pour ne pas « bloquer » des places que ces jeunes n’occuperont pas.

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