fbpx
    France
  • AFP | Crée le 19.06.2018 à 05h55 | Mis à jour le 19.06.2018 à 06h01
    Imprimer
    Si nos formations comptent parmi les meilleures au monde, le matériel utilisé sur le terrain, lui, ne suit pas.Crédit DR

    Contrôle Aérien. Grèves à répétition et matériel vétuste : un rapport de la commission des finances du Sénat, dresse un constat sévère sur le contrôle aérien français, révèle Le Parisien hier.

    Pour la période 2004-2016, la France a enregistré 254 jours de grève de ses contrôleurs aériens, la Grèce, deuxième sur le podium, affiche seulement 46 jours, écrit le quotidien qui s’est procuré le rapport.

     

    33 % des retards

    européens

    Les contrôleurs français ont la spécificité de se mobiliser à la fois sur des « mouvements corporatistes et des grèves de la fonction publique », relève l’auteur du rapport, Vincent Capo-Canellas, sénateur (UDI), membre de la commission des Finances, après six mois de travail ponctués par de nombreuses visites de terrain.

    Outre les mouvements sociaux, la France est aussi championne des retards, liés à la vétusté du système, souligne le rapport. « Notre pays est responsable de 33 % des retards dus au contrôle aérien en Europe, déplore Vincent Capo-Canellas. Cela représente 300 millions d’euros de perte annuelle pour les compagnies aériennes. »

    « En France, les matériels de contrôle sont vétustes », insiste aussi l’élu. Et leur coût d’entretien est très élevé : « 136 millions d’euros par an. Nous sommes très en retard par rapport à nos voisins », poursuit-il. Un retard d’autant plus « alarmant », que plus de « deux milliards d’euros ont été dépensés pour moderniser le contrôle depuis 2011 », s’inquiète le sénateur.

    Le rapport précise que les 4 000 contrôleurs aériens français doivent faire face tous les ans à une forte augmentation du trafic. Ils ont contrôlé plus de 3,1 millions de vols en 2017, soit 4 % de hausse par rapport à 2016 et de 8, 6 % par rapport à 2015.

    Enfin, selon le rapport, l’Ecole nationale d’aviation civile (ENAC) est reconnue dans le monde entier. Elle forme aussi des contrôleurs étrangers qui partent ensuite opérer dans des tours de contrôle très modernes, s’enorgueillit Vincent Capo-Canellas. Mais pour ceux qui restent en France en revanche, après leurs études, « ils reviennent vingt-cinq ans en arrière », déplore l’auteur du rapport.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS