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  • AFP | Crée le 16.07.2018 à 03h45 | Mis à jour le 16.07.2018 à 03h48
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    L’usine Sanofi de Mourenx, dans les Pyrénées-Atlantiques. Photo AFP
    SANTÉ. Toute exposition au valproate, rejeté par l’usine Sanofi de Mourenx, est dangereuse. Les seuils de toxicité doivent être revus à la baisse, disent les autorités.

    Les seuils de toxicité du valproate, produit rejeté par l’usine Sanofi de Mourenx, doivent être revus à la baisse, aucun niveau minimum d’exposition sans risque n’ayant pu être identifié, selon un avis de l’Agence nationale de sécurité de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dont l’AFP a pris connaissance vendredi.

    Les experts de l’Anses n’ont ainsi pas retenu les valeurs toxiques de référence pour le valproate élaborées par les bureaux d’étude mandatés par Sanofi.

    En début de semaine, alors que les rejets toxiques hors norme de son usine de Mourenx étaient révélés dans les médias, le groupe pharmaceutique français avait déclaré qu’une étude réalisée à sa demande par un organisme indépendant concluait que les risques sanitaires liés aux rejets actuels et passés de valproate de sodium étaient inférieurs aux valeurs toxicologiques de référence (VTR). Cependant pour l’Anses, « la VTR fondée sur la dose posologique minimale doit être revue au regard des nouvelles études publiées et des effets observés », car « des effets neurodéveloppementaux et néfastes sur la reproduction pourraient apparaître à des doses plus faibles que celles induisant des malformations congénitales ».

     

    Sanofi sous pression

    Dans cet avis, l’Agence précise que ses experts n’ont pas pu identifier de dose minimale de valproate « en dessous de laquelle des effets sur la reproduction et le développement sont susceptibles de ne pas se produire ».

    L’Anses avait été saisie le 29 juin par le gouvernement pour évaluer en urgence les données d’impact sanitaire transmises par Sanofi, afin de fixer des prescriptions supplémentaires de sécurité.

    Sous pression, Sanofi a mis à l’arrêt dès lundi soir son usine de Mourenx, pour procéder à des améliorations techniques.

    Le site, qui produit la Dépakine, un anti-épileptique faisant l’objet d’un vaste scandale sanitaire, ne pourra pas rouvrir tant qu’il ne sera pas mis en conformité en matière de rejets toxiques, a assuré mardi le gouvernement. Les avis de l’Anses « vont permettre de poursuivre le dialogue technique entre nos experts et les services concernés, afin de compléter lorsque nécessaire le plan d’action proposé par Sanofi Chimie dans les meilleurs délais », a réagi le groupe, vendredi.

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