fbpx
    France
  • AFP | Crée le 18.05.2018 à 04h25 | Mis à jour le 18.05.2018 à 06h49
    Imprimer
    L’opération, prévue sur plusieurs jours, mobilise de 1 500 à 1 700 militaires. Photo AFP
    ENVIRONNEMENT. Les forces de l’ordre ont lancé hierà 6 heures du matin une deuxième vague d’expulsions visantune dizaine de « squats » occupés par des zadistes.

    Des grenades lacrymogènes, un hélicoptère qui survole la zone. Une deuxième opération d’expulsion a été lancée hier à l’aube, un peu plus d’un mois après le lancement d’une première évacuation. Parmi les lieux ciblés, les sites du « Chat Teigne », « Plui Plui », « la Vosgerie » et « la Lande de Rohane », tous à l’ouest de la D81.

    Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, assure que « les squats expulsés et déconstruits par les forces de l’ordre ne s’inscrivent dans aucun des projets agricoles déposés en préfecture ». « Leurs occupants refusent toute discussion et rejettent l’idée d’occuper ces terres de façon légale. Cette situation n’est pas acceptable dans un Etat de droit, pas plus que ne le sont le climat d’insécurité, les actes de vandalisme et les actions d’obstruction encore constatés sur le site ces dernières semaines », ajoute le ministre.

    « Ceux dont le dossier a été accepté et ceux dont le dossier est en cours d’instruction » ne sont pas concernés par cette évacuation, a précisé sur place le général Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale.

    « L’objectif, c’est que les choses se passent bien », a ajouté le militaire qui a communiqué aux zadistes la liste des « squats » qui vont être évacués « de manière à ce qu’il n’y ait pas de surprise ».

     

    Des projets signés

    19 escadrons de gendarmerie, dont deux en réserve, sont présents sur le secteur, soit 1 500 à 1 700 militaires. Selon la gendarmerie, quatre à cinq lieux étaient visés hier matin et une dizaine au total durant l’opération qui « va durer quelques jours mais sera allégée pour le week-end ».

    Cette évacuation survient trois jours après l’annonce par le gouvernement d’une régularisation rapide d’une quinzaine de projets agricoles, déposés par des occupants de la ZAD.

    Des conventions d’occupation précaire (COP), prévues par le Code rural, seront signées « dans les prochains jours » par les porteurs de ces projets maraîchers, ovins, bovins, d’apiculture, ou de plantes aromatiques, avait précisé lundi le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, à l’issue d’une réunion à Nantes du comité de pilotage sur l’avenir des terres de la ZAD.

    Les projets retenus représentent environ 170 hectares de terres agricoles sur les 270 ha sur lesquelles des zadistes ont déposé des dossiers, avait indiqué la préfète de région, Nicole Klein. Au total, le site comprend 1 650 hectares de terres.

     

    150 à 250 personnes

    Lors de l’opération d’expulsion d’avril, 29 habitats avaient été détruits sur les 97 que comptait la ZAD. « Sur l’ensemble du site de NDDL, entre 150 à 250 personnes restent […]. A la fin de l’opération, on pourra dire combien de personnes ont été évacuées et si les sites ont pu être déconstruits, si les affaires des personnes ont été mises à l’abri », a commenté hier matin sur France 2 le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS