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    Grand Nouméa
  • S.B | Crée le 22.10.2018 à 05h47 | Mis à jour le 22.10.2018 à 07h21
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    Outre ces travaux, la ville plante des palmiers pour embellir l’entrée nord du centre-ville. Photo Archives LNC/Thierry Perron
    VALLÉE-DU-TIR. Causés par les chantiers, les embouteillages aux abords de la rue Unger agacent automobilistes de passage et habitants du quartier. Tous attendent avec impatience la fin des travaux sur la voie express.

    Durant le week-end, elle redevient assez fluide. Mais en semaine, et plus particulièrement aux heures de pointe, c’est tout autre chose. Depuis quelques mois, la circulation est très congestionnée sur la rue Unger et aux alentours, à la Vallée-du-Tir.

    « J’ai hâte que ça se termine », lâche Jean. Comme lui, de nombreux automobilistes qui empruntent habituellement la voie express pour quitter le centre-ville se retrouvent coincés dans les embouteillages dès le carrefour Patch, en fin d’après-midi, entre 15 heures et 16 heures. Ou pour ceux qui arrivent le matin à Nouméa, entre 6 heures et 7 heures.

    En cause, les travaux de renforcement de la voie express entre le carrefour Patch et le giratoire Berthelot qui obligent les automobilistes à passer, à certaines heures, par la rue Unger avant de reprendre le carrefour ou le giratoire.

    Résident à La Tontouta, Jean y est confronté car il fait plusieurs fois par semaine le trajet entre sa commune et le centre-ville.

    « Ça bloque souvent au niveau du rond-point qui se trouve devant le bureau de l’OPT », constate un habitant du quartier. En semaine, les voitures avancent pare-chocs contre pare-chocs. « À ce compte-là, je préfère attendre et stationner sur une place de parking, le temps que la circulation se fluidifie », lance Jean qui fait tout pour conserver son calme.

    « Mon trajet ne dure plus une heure mais deux »

    Il faut dire que la voie express est la plus fréquentée du pays. « Il y passe environ 60 000 véhicules par jour », rappelle la Direction de l’équipement de la province Sud. Sans compter le fameux chantier Néobus qui ne facilite pas non plus la circulation.

    Même constat pour Félicité qui quitte chaque matin à 5 h 30 la Vallée-du-Tir pour l’Orphelinat en bus. « Mon trajet ne dure plus une heure mais deux. Ça rallonge les journées, déplore-t-elle. Un brin résignée. Comme les gens ne veulent pas prendre leur voiture, ils prennent le bus. Il y a donc plus de monde et plus d’arrêts. »

    Et que dire de la chaussée dans le quartier ? Elle présente des trous et n’est pas toujours facilement carrossable, au grand dam des résidents et des habitués du quartier. « Mon mari a dû changer la roue de sa voiture », se plaint Marie-Joséphine, une habitante de la Vallée-du-Tir. « Moi aussi, j’ai failli crever un pneu », renchérit une jeune femme qui travaille dans ce même quartier. Avec la circulation accrue, la sécurité des plus jeunes aussi préoccupe. « Mes petits enfants jouent parfois dehors. Ça peut être dangereux avec toutes ces voitures », fait-elle remarquer. Soit. En attendant la fin de travaux, chacun prend son mal en patience.


    Savoir +

    www.province-sud.nc/information/chantiers-cours

     

    Fin des travaux ce mercredi

    Bonne nouvelle pour les automobilistes las de patienter de longues minutes dans leur véhicule à l’arrêt. Les travaux de renforcement de la voie express devraient s’achever plus tôt que prévu. « Nous avons commencé le 8 octobre. Nous avions planifié trois semaines de travaux, car, on se laisse toujours une marge de manœuvre pour les intempéries. Mais nous devrions terminer mercredi 24 au matin », annonce Guillaume Derquennes, chef de la subdivision sud à la Direction de l’équipement au sein de la province Sud.

    D’ici là, ce dernier conseille aux automobilistes d’éviter, s’ils le peuvent, les abords de la rue Unger. « Il vaut mieux entrer et sortir de la ville par le côté Est. On peut passer par exemple par la RP14 à Magenta ou par Portes-de-Fer », indique-t-il.

    Si les travaux de renforcement ont été entrepris, c’est pour refaçonner la route. « Nous avions de gros problèmes de tenues de chaussée », explique Guillaume Derquennes. Pour rappel, ce chantier provincial porte sur les voies de circulation entre le carrefour Patch et le giratoire Berthelot, sur l’ensemble des voies du giratoire ainsi que sur le début de la rue Berthelot, côté Doniambo. Cela concerne 11 000 m2 de chaussée au total. Coût de l’opération : 81 millions de francs.

    Dans le même secteur, se poursuit également le chantier lié aux infrastructures du Néobus. Il est mené par le Syndicat mixte des transports urbains (SMTU).

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