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    Grand Nouméa
  • S.C. et G.R. | Crée le 20.04.2018 à 04h25 | Mis à jour le 20.04.2018 à 07h51
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    Une délibération en date du 26 décembre portait les tarifs de la location journalière de Ko We Kara de 50 000 francs à 160 000 francs, à partir de 2019. Photo Archives LNC
    DUCOS. Les tarifs de location de Ko We Kara devaient tripler. Après réclamation de certains coutumiers, la province est revenue sur cette décision.

    La rencontre a eu lieu mercredi. Entre l’exécutif provincial et les représentants des autorités coutumières des Iles. Et les discussions semblent avoir abouti à un premier résultat. « A l’issue de ces échanges, un compromis a pu être trouvé et le président de la province s’est engagé à proposer le plus rapidement possible une révision à la baisse des tarifs de location de Ko We Kara et l’annulation de l’augmentation du coût à 160 000 francs par jour prévue au 1er janvier 2019 », détaille le communiqué envoyé hier par la province Sud. Une bonne nouvelle pour ceux qui avaient eu la mauvaise surprise de voir tripler les tarifs de location de Ko We Kara. Une proposition intermédiaire devrait être retenue. Elle pourrait fixer à 60 000 francs la location à la journée, et établir à 30 000 francs le tarif à la demi-journée. « Nous avons également demandé que la caution à verser ne soit pas systématiquement prélevée », explique Henri Drowa, vice-président de l’antenne locale du Wetr, qui faisait partie de la délégation reçue.

     

    Mariages coutumiers en ville

    Plusieurs autorités coutumières ainsi que des responsables d’association avaient adressé des courriers à la province pour faire part de leur mécontentement. Mercredi, les représentants des autorités coutumières des Îles, soutenus par ceux de l’aire Djubéa Kapone, ont notamment fait valoir l’importance du site pour les Loyaltiens résidant à Nouméa, et qui ne disposent d’aucune structure d’accueil pour l’organisation de leurs cérémonies coutumières. « En parallèle, les parties ont convenu de réfléchir ensemble à une évolution du mode de gestion du centre Ko We Kara qui reste à définir », ajoute la province.

    La problématique des mariages coutumiers en milieu urbain, qui, lorsque Ko We Kara n’est pas disponible ont lieu dans les quartiers ou sur le terrain derrière le dépôt Karuïa, au squat Coca-Cola, a également été abordée. « La mesure, à long terme, c’est de mettre à disposition d’autres terrains, avance Henri Drowa. Nous nous sommes engagés à nous revoir prochainement pour réfléchir à d’autres mesures concrètes », ajoute-t-il.

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