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    Grand Nouméa
  • Joanna Jullien / joanna.jullien@lnc.nc | Crée le 21.02.2018 à 09h38 | Mis à jour le 21.02.2018 à 09h46
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    Lundi matin, dix-neuf jeunes enfants, âgés de 2ans et 6 mois, jusqu’à 3 ans, ont fait leur première rentrée scolaire, en classe de prématernelle, à l’école du Sacré-Coeur. Photo J.J
    CENTRE-VILLE.L’école du Sacré-Coeur ouvre cette année une classe de prématernelle. Elle compte cix-neuf enfants, âgés de 2 ans et 6 mois à 3 ans.

    La Direction diocésaine de l’enseignement catholique, dont dépend l’école du Sacré-Coeur, accueille une petite nouvelle cette année. Lundi, jour de rentrée scolaire, onze garçons et huit filles, soit 19 enfants âgés de 2 ans et 6 mois à 3 ans, ont été accompagnés par leurs parents dans leur première classe. L’équipe pédagogique les a accueillis à partir de 7 h 30, jusqu’au départ du dernier parent, accompagné de quelques pleurs, vers 9 heures. « On a eu une annulation. Une maman nous a dit qu’elle n’avait pas encore réussi à débarrasser sa fille de ses couches. Elle rentrera sûrement en avril », confie Melinda Euribeari, l’institutrice. Les très jeunes écoliers ont en effet dû apprendre à être propres pour être acceptés. Le but de cette nouvelle prématernelle est simple : « on veut leur faire aimer l’école », lance joyeusement l’enseignante. Elle sera épaulée dans sa mission par Madeleine Meureureu-Goin, aide-maternelle, qui accompagnera les petits dans l’apprentissage de l’hygiène et de la sociabilisation.

    Être à temps

    Pour Marie-Cécile Dinallo-Lequeux, la directrice, la classe était très attendue. « On a eu une demande forte des parents, confirme-t-elle. Ils ont envie que leurs enfants commencent des activités, et aient une première approche de la sociabilisation. » Si le tarif est le même qu’en maternelle, et donc « moins coûteux qu’une garderie », la section nécessite cependant « un peu plus de matériel », détaille la directrice. Lundi matin, Virginie et Stevens Rochat ont déposé Jérémi, 2 ans et 7 mois, leur troisième enfant, né en juillet 2015. « On ne voulait pas qu’il rate sa première année de maternelle », explique le père de famille. Informée de l’ouverture de cette prématernelle par une collègue, Virginie s’est empressée de contacter l’école dès l’ouverture des inscriptions, en fin d’année dernière. Vincent Réminiac a lui aussi accompagné son fils Henri, 2 ans et 7 mois, pour sa première rentrée scolaire lundi.. « Comme Henri est né en mai, on ne pouvait pas le mettre à l’école publique, et on ne voulait pas qu’il prenne du retard par rapport à ses petits camarades. On a fait tout ce qu’il fallait pour qu’il soit propre à temps », explique le jeune papa, en quittant l’école, tendant l’oreille au cas où il entendrait son enfant pleurer au loin. « C’est un peu difficile pour lui, mais il est entre de bonnes mains. Sa maman a accouché de son petit frère, hier, en avance, donc là je file au Médipôle ». Celui qui dit avoir été « très bien accueilli », apprécie de bénéficier d‘une garderie, au sein de l’école, 6 h 30 à 7 h 30, et le soir jusqu’à 17 h 25. « C’est vraiment pratique pour les gens qui travaillent ».

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