En page 4 de notre édition du 5 août dernier, nous nous étions fait l'écho du procès du " professeur pornographe ", comme l'avaient surnommé ses étudiants de faculté, et de sa condamnation à un an de prison avec sursis. L'affaire faisait suite à une plainte déposée par un couple, avec lequel ce professeur pratiquait l'échangisme et qui lui aurait demandé de lui faire parvenir des photos pédophiles. Contrairement à la thèse soutenue par la défense, ce couple tient à préciser qu'à " aucun moment nous ne lui avons formulé ce type de demande. C'est lui-même qui, en octobre 2007, nous a remis une clé USB contenant ce type de photos ", comme l'a établi l'information judiciaire. Les relations entre les deux parties se seraient ensuite dégradées, jusqu'au dépôt de plainte pour " diffusion de document portant atteinte à l'intimité de la vie privée ". C'est à l'occasion de la procédure que les enquêteurs ont découvert chez ce professeur d'université quantité de clichés à caractère pédophile, d'a