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  • Ouerdya Ait Abdelmalek/AFP | Crée le 12.07.2018 à 04h25 | Mis à jour le 12.07.2018 à 05h45
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    Dure semaine pour la Première ministre britannique. Après avoir dû remanier son gouvernement, Theresa May doit recevoir Donald Trump demain.Photo AFP
    Royaume-Uni.Le gouvernement remanié, réuni mardi pour la première fois, a fait corps autour dela Première ministre, secouée par les démissions de deuxde ses poids lourds.

    C’est un coup dur pour Theresa May : Davis Davis, ministre du Brexit, et Boris Johnson, chef de la diplomatie, ont démissionné. Ils étaient tous deux en désaccord avec l’approche du Brexit de la Première ministre, jugée trop douce.

    Le ministre de l’Environnement, Michael Gove, un eurosceptique dont la réaction était particulièrement scrutée, a affirmé mardi qu’il n’avait pas l’intention de suivre l’exemple de ses ex-confrères. Idem pour le ministre du Commerce international, Liam Fox, un autre partisan de la sortie de l’UE. Quant au nouveau ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt, qui s’était rallié aux tenants du Brexit après avoir milité contre, il a dit qu’il soutenait « sans réserve » le plan de Mme May pour une nouvelle relation avec l’Union européenne une fois que le Royaume-Uni l’aura quittée.

    De quoi rassurer la dirigeante conservatrice donnée perdue lundi. « Réunion productive avec le cabinet ce matin, semaine chargée en perspective », a-t-elle souligné mardi dans un tweet clairement destiné à montrer que les affaires continuent normalement ou presque. Le nouveau ministre du Brexit, Dominic Raab, a d’ailleurs déjà rencontré des responsables d’entreprises pour évoquer la proposition que Mme May compte soumettre à Bruxelles sur la relation post-Brexit.

     

    Nouveau modèle

    Ce plan, qui prévoit de mettre en place une zone de libre-échange et un nouveau modèle douanier avec les 27 afin de maintenir un commerce « sans frictions » avec le continent, a été plutôt bien accueilli par les milieux d’affaires.

    Mais Mme May n’est toujours pas à l’abri d’un vote de défiance de ses députés qui veulent une rupture nette avec Bruxelles et ont dénoncé un projet qui n’a de Brexit que le nom. Il faudrait toutefois le vote de 159 députés conservateurs - sur 316 - pour faire tomber la cheffe du gouvernement. Et le mouvement de défection n’est pas fini : mardi après-midi, deux députés ont abandonné leurs responsabilités au sein de l’appareil des Tories, Ben Bradley et Maria Caulfield.

    Cependant, même si les députés conservateurs « peuvent être tentés » de renverser Theresa May, celui ou celle qui le remplacera « devra affronter les mêmes problèmes et faire des choix difficiles concernant le Brexit », souligne Simon Usherwood, chercheur à l’université du Surrey. Il voit plutôt les frondeurs la laisser conduire le pays hors de l’UE en mars, pour être remplacée en avril, juste après le Brexit.

    A Bruxelles, on observe avec inquiétude la crise politique britannique, tandis que les négociations reprendront comme prévu lundi, a annoncé mardi le négociateur en chef de l’UE Michel Barnier.

    Mardi, la dirigeante britannique a pour sa part défendu ses propositions qui permettront selon elle d’aboutir à « un Brexit doux et ordonné, qui protégera nos emplois, nos moyens de subsistance et permettra de remplir notre engagement d’éviter une frontière physique entre l’Irlande du Nord et l’Irlande ».

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