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    Nouvelle Calédonie
  • J.-.F.G. | Crée le 07.06.2018 à 04h25 | Mis à jour le 07.06.2018 à 05h55
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    Sur son lit d’hôpital, la victime avait raconté son calvaire aux Nouvelles calédoniennes, le 25 mai. Photo J.-F.G.
    JUSTICE. Les six personnes interpellées mardi et suspectées d’être les auteurs de la séquestration et des tortures à l’encontre de David ont été mises en examen.

    Hier soir, le procureur de la République, Alexis Bouroz, a annoncé que les six personnes interpellées mardi dans le cadre de l’enquête sur l’agression de David, ce Nouméen de 45 ans séquestré et torturé dans sa camionnette dans la nuit du 4 mai, « ont été présentées devant le juge d’instruction. Les intéressés devraient être mis en examen ce soir des chefs de viol en réunion et complicité de viol en réunion, séquestration, vols avec violences ayant entraîné une ITT supérieure à 8 jours et menaces de mort sous condition. »

    Le parquet a demandé le placement en détention des six auteurs présumés, âgés de 26 à 35 ans et dont la plupart sont défavorablement connus. La décision du juge des libertés et de la détention devait tomber « tard dans la soirée ». Le vendredi 4 mai vers 3 h 30, David, a déclaré « qu’en regagnant son domicile, il avait accepté de prendre en stop deux hommes avant de se voir imposer un groupe de leurs amis à bord de sa fourgonnette, rappelle le procureur. Fortement alcoolisées, ces personnes se montraient alors très agressives. Il tentait, ce faisant, de prendre la fuite à pied mais recevait un violent coup à la tête qui lui faisait perdre connaissance. »

     

    Menacé de mort s’il parlait

    La victime reprenait ses esprits dans le coffre du véhicule pieds et poings liés. Au terme d’un long périple au cours duquel elle a subi de nombreux sévices, elle était enfin libérée aux alentours de midi dans un quartier du Mont-Dore, « non sans être menacée de mort si elle venait à parler », précise le procureur.

    Une information judiciaire était ouverte le 18 mai. En un mois, la section de recherches a identifié puis interpellé les auteurs présumés. Mardi matin, plus de 70 gendarmes (enquêteurs de la SR, militaires du GIGN et gendarmes mobiles) sont intervenus dans le Grand Nouméa pour les arrêter. La victime après plusieurs interventions chirurgicales, confiait dans nos colonnes, « qu’avec ce qu’ils m’ont fait, d’autres auraient pu mourir ». Il tente à présent de se reconstruire, physiquement comme psychologiquement.

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