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    Nouvelle Calédonie
  • Lucile Courtot / lucile.courtot@lnc.nc | Crée le 05.12.2019 à 04h25 | Mis à jour le 05.12.2019 à 07h44
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    Des habitations, ainsi que la gendarmerie ont été menacées par les flammes. Photo Joanna Jullien

    FAITS DIVERS. Au Mont-Dore, soixante-dix personnes, trois hélicoptères bombardiers d’eau, un Puma des forces armées de Nouvelle-Calédonie et un camion-citerne de grande capacité (12 000 litres) ont été engagés durant la journée d’hier. Par ailleurs, un centre d’accueil a été mis en place par la Croix-Rouge pour soutenir et/ou soigner les pompiers mobilisés sur le front.

    En début de soirée, la majeure partie de l’incendie était fixée. Des points de fumée subsistent à l’intérieur du périmètre brûlé et sont localisés sur les secteurs de Saint-Louis et de La Coulée. Du côté de la forêt Desmazures, l’incendie ne progresse plus mais dégage encore d’importantes fumées. Le bilan provisoire fait état de 2 500 hectares brûlés.

    Hier en début d’après-midi, trois incendies se sont déclarés. Aux alentours de 13 heures, un feu a été signalé à Ouitchambo sur la commune de Boulouparis. Sept véhicules et du personnel du SIVM Sud ont été mobilisés pour combattre les flammes.

    Un incendiaire arrêté

    A la même heure, ce sont cette fois deux incendies qui ont débuté à Tontouta : un au fond du lotissement Karenga et l’autre à la sortie nord du village. Deux véhicules des pompiers de l'aéroport de La Tontouta, cinq véhicules d'intervention et deux de commandement des pompiers de Païta ont été envoyés sur le front. Un hélicoptère bombardier d'eau a été déployé. En fin d’après-midi un autre départ de feu a été observé à Normandie, en bordure de la voie de dégagement Est, derrière la zone industrielle. Deux hélicoptères bombardiers d’eau ont effectué plusieurs largages et du personnel au sol a été engagé. L’incendie a vite été maîtrisé.

    Le 24 novembre, les gendarmes de Koumac ont été appelés à la tribu de Pwene sur la commune de Kaala-Gomen en raison d’un départ de feu en bordure de route. Les investigations des militaires, avec le concours de la population, ont permis d’identifier rapidement l’auteur des faits. L’homme de 32 ans a expliqué avoir mis le feu dans le cadre d’un conflit personnel lié à une parcelle de terrain. A la suite de son audition, il a fait l’objet d’une convocation devant la section détachée de Koné du tribunal de première instance.

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