BOURAIL. Après le saccage du collège Louis-Léopold-Djiet et de l’école les Lys d’eau dans la nuit de mardi à mercredi dernier, samedi soir, c’est le collège privé Sacré-Cœur qui a été victime à son tour de vandalisme et d’un début d’incendie. En effet, aux alentours de 19 heures, les pompiers du centre de secours de Bourail ont été alertés qu’un incendie s’était déclaré au collège privé Sacré-Cœur. Ces derniers se sont aussitôt rendus sur les lieux et ont appelé Joëlle Cadiou, la directrice de l’établissement. « C’est un éducateur qui habite un peu plus haut du collège qui a entendu une détonation et qui a aussitôt donné l’alerte. Quand je suis arrivée sur place, les pompiers et les gendarmes étaient déjà sur les lieux » a indiqué la directrice. Cette dernière n’a pu malheureusement que constater, les dégâts. Malgré l’intervention rapide des pompiers, la pièce visée qui faisait office de salle d’études a été très endommagée par les flammes. Vitres brisées, bureau et livres complètement brûlés, plafond détérioré, mur noirci, etc., les dégâts sont importants. « Pour le moment on n’a pas pu encore chiffrer le préjudice, car il va falloir d’abord inspecter les combles, vérifier l’électricité, etc. », se désole la directrice. D’après les premières constatations, le ou les vandales ont cassé les vitres de la salle et ont ensuite mis le feu dans les papiers qui étaient sur le bureau. Dimanche matin, une équipe du personnel de l’établissement est venue prêter main-forte à la direction, pour déblayer et nettoyer certains mobiliers souillés par la suie. « Il va falloir changer les encadrements de fenêtres, les vitres, laver et repeindre la pièce et refaire le plafond. C’est certain, cette salle qui est très utilisée sera hors-service pendant un bon moment », assure Joëlle Cadiou. « Je déplore, ajoute-t-elle, ces agissements. Toute l’équipe est consternée et découragée ». Malgré les dégradations, le collège rouvrira ses portes ce matin et les cours seront assurés normalement. Les gendarmes ont ouvert une enquête pour tenter de retrouver rapidement le ou les auteurs de cet acte dont l’origine, cela ne fait aucun doute, est criminelle.