Un vent qui faiblit et un travail acharné des pompiers du SIVM Sud ont finalement permis de stopper les flammes sur la commune de Moindou, à hauteur de fort Teremba… le temps d’une matinée. Après un dimanche extrêmement tendu, où la RT1 a dû être bloquée, les soldats du feu ont entamé une seconde journée à combattre les flammes, hier. Profitant dès l’aube de conditions météorologiques enfin clémentes, ils ont pu s’attaquer aux foyers encore chauds de l’incendie et stopper toute progression. En milieu de matinée, le vent s’est une nouvelle fois levé. Mais dans le bon sens.

Un saut de flamme

Les bourrasques repoussant les flammes vers des parcelles déjà incendiées. De quoi permettre aux hommes au sol d’assurer des protections autour du sinistre et à un hélicoptère bombardier d’eau d’attaquer une autre « tête de feu ». Peu avant 11 heures, l’incendie était circonscrit. Un répit de courte durée, puisqu’à peine une heure plus tard, le vent redoublait et provoquait un saut de flammes vers la végétation. Les conséquences ont alors été les mêmes que la veille : une fermeture de la RT1 à l’intersection de Fort Teremba et la reprise du combat cette fois-ci avec six sapeurs du SIVM et dix-sept hommes de la Sécurité civile au sol, mais également des habitants qui sont venus prêter main-forte. Une ligne à haute tension a été coupée afin de permettre à l’hélicoptère bombardier d’eau d’effectuer de nombreux largages. Les enfants de la commune ont dû quitter l’école et regagner leurs domiciles, alors que de nombreuses habitations ont dû être sécurisées. La RT1 n’a pu être rouverte qu’aux alentours de 16 h 30. Hier soir, la lutte se poursuivait après que les flammes ont dévoré plus de 500 hectares de végétation. Aujourd’hui, dès l’aube, l’hélicoptère devrait reprendre ses largages.