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    Nouvelle Calédonie
  • J.-F.G. | Crée le 08.03.2019 à 04h25 | Mis à jour le 08.03.2019 à 06h47
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    Le virus de type 2 est d’autant plus dangereux que les Calédoniens ne sont pas immunisés. Les équipes de la Dass poursuivenet leur travail de consil au porte-à-porte. Photo Archives Gilles Caprais
    SANTÉ. Avec plus de 600 cas recensés au mois de février, l’arbovirus gagne du terrain de façon inquiétante. De quoi mettre les autorités en alerte.

    « Le véritable problème, c’est qu’en comparant aux dernières épidémies, on peut constater que la progression de celle-ci a un mois d’avance. On sait que cela va être plus important dans les mois à venir. »

    Déjà au mois de janvier, le docteur Jean-Paul Grangeon, directeur adjoint de la Direction des affaires sanitaires et sociales (Dass), se montrait très inquiet face à l’évolution de l’épidémie de dengue. N’excluant pas une situation de crise dans les semaines à venir. Et les chiffres semblent lui donner raison. Avec la prolifération des gîtes larvaires depuis le passage de la dépression Oma, la Calédonie subit un pic de cas recensés ces derniers jours.

    La semaine dernière, 233 personnes ont été diagnostiquées comme ayant contracté la dengue. Elles étaient 194 la semaine précédente.

    Déjà 449 cas rien que sur Nouméa

    Rien que pour le mois de février, 692 malades ont été comptabilisés contre 437 au mois de janvier et 141 en décembre, le mois où a été déclarée l’épidémie. Les autorités confirment que ce chiffre est bien en deçà de la réalité. A l’heure actuelle, plus de cinq personnes sont hospitalisées chaque jour pour combattre la maladie.

    Si, évidemment, le Grand Nouméa est la zone où le virus se propage le plus vite (449 cas déclarés à Nouméa depuis le début de l’année, 175 à Dumbéa, 121 au Mont-Dore et 108 à Païta), l’ensemble du Caillou est concerné. Sur les Loyauté, 102 personnes ont été touchées par la dengue (35 à Lifou, 63 à Maré et un cas à Ouvéa).

    A l’heure actuelle, une personne a succombé à la maladie depuis le début de cette épidémie qui, au vu des récents chiffres, est d’ores et déjà plus importante que la précédente, en 2018.

    « Cette année, nous avons affaire principalement à des cas du sérotype 2, expliquait déjà en début d’année Jean-Paul Grangeon. La dernière épidémie de ce type de dengue en Nouvelle-Calédonie remonte à 1998, ce qui signifie que la population calédonienne n'est pas immunisée contre ce virus. »

    Les équipes de la Dass poursuivent leur travail de porte-à-porte. Chaque jour, la Direction reçoit les chiffres des cas déclarés de la veille et décide d’aller tenter de sensibiliser les personnes vivant à proximité.

    Elles offrent un dépistage gratuit aux habitants et tentent de sensibiliser le plus grand nombre.

    Les bons réflexes pour se protéger

    Commencez par détruire les gîtes larvaires et vider tous les récipients pouvant contenir de l’eau, au moins une fois par semaine. Ensuite, protégez-vous des piqûres pendant la journée : répulsifs cutanés sur les parties découvertes, port de vêtements de couleur claire qui couvrent les bras et les jambes le soir, moustiquaires, diffuseurs électriques en intérieur, climatisation ou ventilateur, tortillons en extérieur… Enfin, n’hésitez pas à consulter un médecin dès l’apparition des signes cliniques (fièvre, éruption cutanée, asthénie, douleur aux niveaux des yeux, etc.)

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