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    Nouvelle Calédonie
  • ALP | Crée le 23.03.2018 à 04h25 | Mis à jour le 23.03.2018 à 05h55
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    La Calédonie a partagé avec la Polynésie le stand océanien, installé cette année à l’entrée du pavillon 1 du Parc des Expos à Paris. Un emplacement idéal pour faire découvrir nos ouvrages. Photos ALP
    Littérature. Pendant quatre jours, trois auteurs du Caillou ont multiplié les échanges littéraires autour de leurs derniers ouvrages. Ils y ont remporté un vif succès.

    «La Brousse en folie », « Centre culturel Tjibaou », « Plumes de notou » au Salon du livre de Paris, les noms des maisons d’édition en disent parfois plus long que les enseignes du pavillon 1 du parc des Expos, où s’est achevé lundi soir ce grand raout littéraire.

    Traditionnellement, la Calédonie partage avec la Polynésie le stand océanien, installé cette année à l’entrée du pavillon. Un emplacement intéressant, sauf le jour de l’inauguration : « Quand Monsieur Macron est arrivé, les gens se sont jetés sur lui, passant dans notre stand, s’affalant sur les bouquins. La foule était telle qu’elle a créé un barrage qui a empêché le public d’accéder au stand océanien pendant plus d’une heure », déplore Cathie Manné, de la Maison du livre de la Nouvelle-Calédonie.

    700 ouvrages vendus

    Heureusement, en dehors de cet incident, « nous avons eu beaucoup de monde samedi et dimanche, et toujours nos habitués : des Calédoniens qui vivent en Métropole, fidèles au rendez-vous depuis des années. Comme chaque année, nous avons vendu autour de 700 ouvrages », tempère Cathie Manné. Pour ce cru 2018, trois auteurs calédoniens avaient fait le déplacement jusqu’à Paris : Roland Rossero, Hamid Mokaddem et Léopold Hnacipan. Nous retrouvons ce dernier de retour d’une balade dans les allées du salon, à l’affût de « rencontres humaines » : « C’est ma deuxième venue au Salon du livre, dévoile l’écrivain kanak originaire de Lifou. Ce qui m’intéresse ici, c’est avant tout d’échanger avec le public métropolitain. Sur le stand, je suis montré du doigt : en tant que Kanak, je suis désigné d’emblée comme « le » Calédonien ! Du coup, à l’approche du référendum, les gens me parlent beaucoup de politique. Mais moi, si je suis militant, ce n’est que pour une cause : l’émancipation de la femme kanak », assure l’auteur de Passerelles (éd. Humanis). Son dernier livre, comme ceux de ses confrères Roland Rossero (Rebrousse temps, éd. Humanis) et Hamid Mokkadem Yeiwene Yeiwene. Construction et révolution de Kanaky (Nouvelle-Calédonie), éd. Expressions/La Courte échelle/Transit) ont eu un beau succès pendant les quatre jours du salon. Même si d’autres titres, loin d’être des nouveautés, ont aussi séduit les Métropolitains : « Les recettes calédoniennes de Mamie Fogliani, éditées pour la première fois en 1996, cartonnent toujours, confirme Cathie Manné. C’est même un best-seller du salon ! », se réjouit-elle.

    Les livres invendus repartiront, eux, à la Maison de la Nouvelle-Calédonie, partenaire de l’événement : « C’est dans nos locaux d’Opéra que nous stockons ces milliers de livres année après année, indique Anne Bihan, responsable de l’action culturelle à la MNC. Une fois le salon terminé, on peut donc les retrouver au point librairie de la MNC », note-t-elle. Seules les nouveautés arrivent du Caillou par bateau, avec, cette année, une petite avarie : « Deux cartons ne nous sont pas parvenus à temps, regrette Jean-Brice Peirano, directeur de la Maison du livre de la Nouvelle-Calédonie. Ils sont restés bloqués quelque part, au Havre ou ailleurs. Résultat, ils rejoindront directement la librairie de la MNC », rassure-t-il.

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