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    Nouvelle Calédonie
  • Philippe Frédière | Crée le 24.10.2018 à 04h25 | Mis à jour le 24.10.2018 à 06h30
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    Les petits points de vente ont plus de mal à s’adapter aux nouvelles règles. Photo Thierry Perron
    ECONOMIE. Le gouvernement s’est doté d’un arsenal pour verbaliser très vite les commerçants qui joueraient avec les marges.

    C’est une des décisions prises par le gouvernement mardi matin. Désormais, les amendes vont pouvoir pleuvoir très vite sur les commerces qui ne respectent pas la réglementation des prix entrée en vigueur pour accompagner le passage à la TGC.

    Avec ce nouvel arrêté, la Direction des affaires économiques pourra prononcer des sanctions financières dans les 24 heures suivant la constatation d’une infraction, au lieu de plusieurs semaines jusqu’à présent. Il s’agit pour l’exécutif de pouvoir frapper fort et vite pour parer à tout risque de dérive. Certains produits font l’objet de marges encadrées pour poser des garde-fous autour du remplacement des anciennes taxes par la TGC.

    Depuis début octobre, la Direction des affaires économiques de la Nouvelle-Calédonie a mené plus de 180 contrôles, tant dans les grandes surfaces, que chez les petits détaillants.

    Jusqu’à 1,7 million

    A ce jour, un seul commerçant a été pris en infraction délibérée. Les pénalités encourues peuvent aller jusqu’à 1,7 million par famille de produits dont les tarifs ne respecteraient pas le contrôle des marges. Et les amendes peuvent désormais tomber en 24 heures.

    Trois secteurs sont concernés. D’abord la réglementation des prix, ensuite l’obligation pour chaque commerce de plus de 350 mètres carrés de transmettre à la Direction des affaires économiques les prix des produits alimentaires et non alimentaires mis en vente. L’obligation s’étend aussi aux grossistes et aux producteurs.

    Dernier point hautement contrôlé, l’interdiction de la publicité et de la promotion des boissons alcoolisées.

    Il ressort des premiers contrôles effectués que, d’une façon générale, les grandes surfaces appliquent assez fidèlement toutes ces nouvelles contraintes. Logique puisqu’elles sont équipées humainement et techniquement. En revanche, les petites boutiques, gérées par une ou deux personnes, rencontrent plus de difficultés.

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