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    Nouvelle Calédonie
  • J.-F. G. | Crée le 19.04.2018 à 06h15 | Mis à jour le 19.04.2018 à 07h40
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    Les enfants du groupe scolaire Michelle-Delacharlerie-Rolly ont tous été mis en sécurité par les équipes pédagogiques dès les premières détonations. En attendant l’intervention des gendarmes. Photos ARCHIVES LNC
    FAITS DIVERS. A Dumbéa, hier, un homme a ouvert le feu depuis chez lui. Les détonations ont semé la panique dans le voisinage. Des écoliers ont été mis en sécurité à l’intérieur de leur établissement.

    Le téléphone a sonné aux alentours de 8 h 10 dans les locaux de la gendarmerie, hier. Une habitante du bâtiment situé derrière le Médipôle à Dumbéa, est terrifiée, confinée chez elle. Plusieurs coups de feu viennent de résonner dans le quartier, où se situe l’école Michelle-Delacharlerie-Rolly qui abrite 500 élèves, de la maternelle à la primaire. Des enfants qui, aux premières détonations, sont mis à l’abri à l’intérieur des locaux. Il ne suffit que de quelques minutes, en pleine confusion, pour que les gendarmes arrivent sur place, avec notamment  une équipe du GIGN, l’unité d’élite d’intervention de la gendarmerie.

    Installé sur son balcon
    Le quartier est bouclé. Il s’agit de rapidement identifier l’origine de ces coups de feu et surtout les motivations de leur auteur. Ce que les militaires ne tardent pas à faire. Au bout de quelques minutes, ils aperçoivent un homme tranquillement installé sur son balcon. Il ne se cache pas à la vue des uniformes. Il ne présente aucun signe de crainte… Le dialogue s’engage entre les forces de l’ordre et le « forcené » qui reconnaît avoir effectivement tiré à cinq ou six reprises. Au fil de la conversation, l’homme, âgé de 36 ans s’avère être bien moins dangereux que prévu. Rien n’indique qu’il ait tiré en direction de l’école. Il ne possède pas d’arme à feu, mais un pistolet d’alarme, dont le but initial est de dissuader, pas d’effrayer tout un quartier.

    Diagnostiqué schizophrène
    Ces pistolets sont des répliques très réalistes de véritables armes qui, à plusieurs mètres, ne peuvent pas causer de dégâts. Au bout de quelques minutes, il se laisse alors interpeller par les gendarmes. Permettant au passage aux voisins de sortir de chez eux et aux enfants de l’école de reprendre leur cours. Placé en garde à vue aux alentours de 9 h 30, il s’avère que le tireur a depuis longtemps été diagnostiqué schizophrène. Il semblerait qu’il ne suive pas régulièrement son traitement, ce qui expliquerait son comportement. À l’issue de son audition, le trentenaire a été placé au CHS de Nouville, où il a passé la première d’une de ses nombreuses nuits, afin d’être pris en charge par le personnel médical. Informé dans la soirée, le gouvernement a tenu à remercier dans un communiqué diffusé à la presse, « la directrice, l’équipe pédagogique et les personnels de l’école Michelle-Delacharlerie-Rolly, pour leur sang-froid, grâce auquel les enfants ont pu traverser cette épreuve traumatisante en toute sécurité. » L’exécutif a également tenu à exprimer ses remerciements à l’égard des « forces de l’ordre pour leur action efficace et la résolution sans dommage de cet incident. »

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