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    Pacifique
  • Avec AFP et RNZ | Crée le 07.04.2020 à 05h54 | Mis à jour le 07.04.2020 à 15h56
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    Le vent a emporté la toiture de la mairie de Luganville. Photos Harrison Selmen
    VANUATU. Le cyclone Harold, qui a fait au moins cinq morts et 22 disparus dans les îles Salomon en fin de semaine dernière, s’est renforcé dans la nuit de dimanche à lundi. Hier, il a frappé de plein fouet le Vanuatu.

    Harold est le cylone le plus fort ayant frappé le Pacifique ces deux dernières années, selon les services météo du Vanuatu. Après avoir balayé les Salomon, le phénomène, très lent, s’est gonflé atteignant la catégorie 5. Il a commencé à déverser des tonnes de précipitations et à générer des vents avec des rafales de 235 km/h.

    Hier à 13 heures, heure locale, il a touché terre sur la côte sud-ouest de Santo et a poursuivi sa course sur Luganville, la deuxième ville du pays, qui compte 16 000 habitants. Le cyclone devait passer ce mardi au nord de Port Vila.

    Hier matin, les autorités avaient procédé à des évacuations et des centaines de personnes à Santo ont pu trouver refuge dans des centres dédiés, alors que des inondations étaient signalées dans de nombreuses régions. En fin de journée, les communications étaient coupées et il n’était pas possible de connaître la situation sur place.

    A Luganville, selon les premiers témoignages recueillis par nos confrères de Radio Nouvelle-Zélande et les photos publiées sur les réseaux sociaux, de nombreux toits ont été arrachés, des arbres cassés et la mairie a subi de très importants dégâts. On ne savait pas si des victimes étaient à déplorer. La ville a été coupée du reste de l'île par de fortes inondations et des glissements de terrain.

    En état d'urgence

    « Pour l’heure, nous n’avons reçu aucune information sur d’éventuels blessés, mais il y a énormément de dégâts », a indiqué Jacqueline de Gaillande, secrétaire générale de la Croix-Rouge dans l’archipel.

     

     

    Selon le maire, Peter Patty, les centres d’évacuation ont été remplis au maximum et il pourrait s’agir de la pire catastrophe depuis le cyclone Pam en 2015. Ce dernier avait fait 11 morts, détruisant les récoltes et endommageant durablement les zones agricoles. Le pays avait mis des mois pour sortir de sa torpeur.

     

    La Nouvelle-Zélande prêt à apporter son aide

    Cette fois, le cyclone arrive en pleine pandémie de Covid-19. Bien que le Vanuatu n'ait aucun cas confirmé de coronavirus, le gouvernement avait décrété l’état d’urgence et interdit tout rassemblement. Des conditions assouplies lors du déclenchement de l’alerte cyclonique pour permettre aux habitants de se mettre à l’abri, de consolider les maisons et de faire des provisions. Les transports interîles par bateau et par avion avaient été interdits dans le cadre de cet état d’urgence. Et hier, beaucoup étaient inquiets : si la maladie arrivait au Vanuatu, via une aide de l’extérieur nécessitée par le cyclone et pourtant si précieuse ?

    La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a annoncé que son armée était prête à porter assistance au Vanuatu, quand bien même un confinement aurait été décidé en Nouvelle-Zélande contre le coronavirus.

    Harold, qui a touché les Îles Salomon vendredi dernier, a fait au moins cinq morts et 22 disparus : les passagers d’un ferry, évacués dans le cadre de la lutte anti-coronavirus et emportés par des vagues d’une mer déchaînée.

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