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    Pacifique
  • AFP | Crée le 23.11.2018 à 04h25 | Mis à jour le 23.11.2018 à 08h46
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    Ce premier sommet virtuel est organisé depuis Majuro, la capitale des Marshall. Un événement lancé par la présidente de cet Etat insulaire, Hilda Heine. Photos DR et AFP
    ÎLES MARSHALL. Les dirigeants de 48 pays participaient hier à un sommet innovant sur le changement climatique : la réunion avait lieu en ligne, dépourvue d’empreinte carbone.

    En général, les rencontres au sommet voient des milliers de délégués prendre l’avion des quatre coins du monde pour se rendre sur un site où les climatiseurs marchent à plein. Les organisateurs de la COP21 de Paris en 2015 avaient d’ailleurs estimé que les rencontres avaient généré 43 000 tonnes de dioxyde de carbone.

    Mais le sommet virtuel sur le climat organisé hier était le premier rendez-vous international à se tenir en ligne. Il est le bébé de la présidente des Îles Marshall, Hilda Heine, dont le pays est menacé par la montée des eaux consécutive au réchauffement.

    Nouveaux objectifs

    Ce sommet était proposé par le Forum sur la vulnérabilité climatique, que Mme Heine préside et qui comprend les 48 pays les plus menacés par ces dérèglements.

    Devaient participer à cette rencontre virtuelle notamment le président français Emmanuel Macron, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres et le Premier ministre canadien Justin Trudeau. Des dirigeants du Pacifique et de Nouvelle-Zélande y étaient attendus aussi.

    Durant 24 heures de livestream tournant, qui ont été lancées à Majuro, la capitale des Marshall, le sommet proposait des discours des différents dirigeants ainsi que des tables rondes, avant une déclaration finale. Pour Hilda Heine, il s’agissait de démontrer que même des petits pays comme le sien pouvaient apporter leur pierre à l'édifice, avec des solutions créatives. « Si nous pouvons faire quelque chose, n’importe quelle nation peut le faire », a-t-elle indiqué.

    Les Îles Marshall ont fixé de nouveaux objectifs climatiques contraignants et encouragé d’autres pays à faire de même. Elles sont le premier Etat à soumettre des objectifs aux Nations unies après l’accord de Paris de 2015. Les Îles Marshall se sont engagées à réduire leurs émissions d’au moins 32 % par rapport aux niveaux de 2010 d’ici 2025, puis d’au moins 45 % d’ici 2030.

    Limiter à 1,5 degré

    « Si nous sommes les premiers et les plus durement touchés, nous ne nous voyons pas comme des victimes. Nous sommes convaincus que nous devons être en première ligne dans ce combat et faire tout ce qui est en notre pouvoir pour assurer un avenir à notre population et aux générations futures. Nous ne sommes pas seuls, partout, les gens se sont rendu compte du péril climatique. Les modes de vie de tous sont menacés », a indiqué Hilda Heine à l’ouverture de ce sommet virtuel qui veut encourager les nations à limiter le réchauffement à 1,5 degré.

    A Paris en 2015, la communauté internationale avait alors adopté un accord par lequel elle s’engageait à contenir le réchauffement bien en deçà de deux degrés Celsius par rapport à la période préindustrielle.


    Savoir +

    Plus d’infos sur le site www.virtualclimatesummit.org

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