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  • | Crée le 17.05.2021 à 12h39 | Mis à jour le 18.05.2021 à 00h40
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    Le président sortant de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur Renaud Muselier (LR) (au pupitre) présente sa liste le 14 mai 2021 à Marseille pour les élections régionales Christophe SIMON [AFP/Archives]
    Grandes manoeuvres et tractations de coulisses pour le premier tour des élections régionales du 20 juin se sont achevées formellement à midi ce lundi, avec la clôture du dépôt des listes, qui marque un point d'étape avant l'ouverture de la campagne officielle le 31 mai.

    Paca, le feuilleton d'une alliance LR-LREM

    Sur les 13 régions métropolitaines, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et son président sortant LR Renaud Muselier remporte la palme du suspense. Quinze candidats de la majorité présidentielle seront finalement présents sur les 135 noms de la liste qu'il a dévoilée vendredi, mais pas la secrétaire d'Etat Sophie Cluzel, ex-cheffe de file de LREM, qui a apporté son "soutien" à M. Muselier.

    Pour le président sortant, il s'agissait d'élaborer la meilleure formule pour battre le candidat RN Thierry Mariani (lui-même ex-LR), donné vainqueur selon plusieurs sondages.

    L'annonce début mai d'une alliance entre LR et LREM par le Premier ministre Jean Castex, avait provoqué un véritable psychodrame au sein des Républicains, Christian Estrosi et Hubert Falco claquant même la porte du parti. "Pas d'accord d'appareil avec LREM", ni ministres ni députés LREM sur sa liste: M. Muselier estime avoir tenu ses engagements envers sa famille politique. Mais le feuilleton n'est peut-être pas terminé, puisque plusieurs responsables LR ont demandé à leur parti de retirer son soutien à M. Muselier.

    Une quinzaine de ministres au front

    Rien que dans les Hauts-de-France, ils sont cinq membres du gouvernement, dont les deux poids-lourds Eric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin, à se lancer pour tenter de troubler le duel annoncé entre le président sortant Xavier Bertrand (ex-LR) et le RN. Outre les ministres de la Justice et de l'Intérieur, Alain Griset et Agnès Pannier-Runacher ont rejoint la liste LREM menée par le secrétaire d'Etat chargé des Retraites Laurent Pietraszewski.

    La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen sera, elle, candidate aux départementales dans le canton d'Hénin-Beaumont.

    Début mai, un sondage Ipsos donnait Xavier Bertrand en tête des intentions de vote aux régionales à 35%, devant la liste RN emmenée par Sébastien Chenu (32%), la liste d'union de gauche de l'écologiste Karima Delli à 20% et celle de Laurent Pietraszewski à 10%.

    Alors que le scrutin s'annonce difficile partout pour les troupes d'Emmanuel Macron, ils seront cinq membres du gouvernement aussi sur la liste LREM en Ile-de-France, où la présidente sortante Valérie Pécresse (ex-LR, Libres!) fait la course en tête dans les sondages devant le numéro 2 du RN, Jordan Bardella, les trois candidats de gauche - Audrey Pulvar (PS), Clémentine Autain (LFI-PCF), Julien Bayou (EELV) - et le LREM Laurent Saint-Martin.

    Marlène Schiappa est tête de liste à Paris, Amélie de Montchalin, tête de liste dans l'Essonne, Emmanuelle Wargon, numéro 2 dans le Val-de-Marne et Nathalie Elimas, tête de liste dans le Val-d'Oise. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, se présente lui à la dernière place dans les Hauts-de-Seine.

    Sont également candidats aux régionales les MoDem Marc Fesneau (Centre-Val-de-Loire) et Geneviève Darrieussecq (Nouvelle-Aquitaine). Sébastien Lecornu et Brigitte Bourguignon se sont eux alignés pour les départementales.

    "C'est absolument fondamental que des ministres aillent se confronter au suffrage universel", a estimé Marlène Schiappa en présentant sa liste lundi matin.

    2022, le 3e tour

    Le sort de Xavier Bertrand peut peser lourd pour Emmanuel Macron. Officiellement candidat à la présidentielle de 2022, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il se retirerait de la vie politique en cas d'échec aux régionales.

    Il a affirmé dimanche dans un entretien au JDD que "le seul objectif d'Emmanuel Macron est de faire élire le RN" dans sa région, en "poursuivant froidement et cyniquement sa stratégie pour affronter Marine Le Pen au second tour de la présidentielle".

    En Ile-de-France, Valérie Pécresse a elle aussi fait de sa réélection à la tête de la région la condition d'une éventuelle candidature à l'Elysée en 2022.

    Et comme M. Bertrand, elle exclut de s'allier avec LREM après le premier tour, même s'il y avait un risque qu'elle soit battue au second tour le 27 juin.


    Xavier Bertrand (ex-LR), candidat à sa réélection en tant que président des Hauts-de-France, à son premier meeting de campagne le 3 mai 2021 à Maubeuge FRANCOIS LO PRESTI [AFP/Archives]


    Clémentine Autain (LFI-PCF) à l'Assemblée nationale le 11 mai 2021 MARTIN BUREAU [AFP]


    Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France en Essonne le 29 avril 2021 Ludovic MARIN [AFP/Archives]

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