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    Russie 2018
  • AFP | Crée le 26.06.2018 à 04h25 | Mis à jour le 26.06.2018 à 05h43
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    Face au Danemark, Didier Deschamps va à nouveau proposer un onze inédit. Photo AFP
    GROUPE C. Après des victoires étriquées contre l’Australie et le Pérou et avant d’affronter le Danemark mercredi, les contours du coaching « made in Deschamps » semblent toujours aussi flous.

    Didier Deschamps, un sélectionneur sans style ? À l’image des victoires des Bleus contre l’Australie (2-1) et le Pérou (1-0), les équipes dirigées par le technicien français se distinguent rarement par leur jeu flamboyant, mais en général, elles gagnent, et le sélectionneur prend plus de risques que ne le disent ses détracteurs.

    Pour Xavi, l’ancien milieu de terrain emblématique de l’équipe d’Espagne, ce qu’affirment certains commentateurs critiques est « faux », Deschamps a bien « un style ».

    « Simplement, lui ou Simeone (l’entraîneur de l’Atletico Madrid) sont d’une autre école que Löw (sélectionneur allemand), Lopetegui (ex-sélectionneur espagnol) ou Guardiola (entraîneur de Manchester City). Deschamps n’a pas changé d’idée en devenant coach : solidité défensive et contre-attaque. Il s’en fiche d’être dominé car il accorde plus d’importance à son organisation défensive qu’offensive. Son équipe n’en est pas moins compétitive », a souligné l’ancien joueur du Barça dans le Journal du Dimanche.

    Avant la science tactique, Deschamps est d’abord réputé pour sa gestion des hommes. « Il a une très bonne relation avec tous les joueurs car il était joueur et il les comprend bien », a encore dit le milieu de terrain Paul Pogba.

     

    LA GAGNE AVANT TOUT

    L’ancien attaquant international Yannick Stopyra dresse de son côté le parallèle entre la gestion de l’entraîneur et sa carrière de joueur : « Chez lui, c’est le collectif qui prime. Il l’a appris quand il était à Nantes. Puis il est rentré dans une sphère de la gagne avec Marseille et la Juventus. C’est quelqu’un qui fait très attention à la vie de groupe et surtout c’est la culture de la gagne et du résultat. » Mais l’actuel sélectionneur est un pur pragmatique et n’hésite pas à intégrer des jeunes et faire évoluer ses équipes en fonction des adversaires et de la forme du moment. Ses Bleus ont signé quelques performances étonnantes pendant les éliminatoires du Mondial dont la fameuse victoire contre les Pays-Bas en août dernier (4-0), avec un 4-4-2 très offensif où Thomas Lemar s’est mis en valeur en signant un doublé.

    Dans cette Coupe du monde, Deschamps a lancé un trio très jeune et technique avec Mbappé-Griezmann-Dembélé contre l’Australie (2-1), mais la victoire poussive des Bleus l’a convaincu de relancer les expérimentés Olivier Giroud et Blaise Matuidi contre le Pérou. Face au Danemark, le sélectionneur devrait opérer une revue d’effectif avec six changements : Mandanda dans les cages, Djibril Sidibé en latéral droit, Presnel Kimpembe en défenseur central, Steven N’Zonzi au milieu de terrain, Dembele sur l’aile droite et Thomas Lemar à gauche.

    Le pragmatisme de « la Dèche » ne plaît pas forcément aux amateurs de spectacle, mais il est difficile de lui donner tort au vu des difficultés rencontrées par l’Allemagne, l’Argentine ou le Brésil lors de leurs premiers matchs. Les Bleus se sont qualifiés pour les 8es de finale sans vraiment briller, mais sans trop trembler.

    À la Deschamps.

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