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    Russie 2018
  • AFP | Crée le 27.06.2018 à 05h39 | Mis à jour le 27.06.2018 à 05h42
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    Philippe Coutinho a déjà marqué contre la Suisse et le Costa Rica. Au tour de la Serbie ?Photo AFP
    GROUPE E. Le Brésil joue sa qualification face à la Serbie, demain matin à 5 heures. Si la Seleçao compte sur Neymar, Philippe Coutinho pourrait être l’homme de la situation.

    Quand Neymar baisse le pied, Coutinho pointe son nez ! En toute discrétion, le petit milieu brésilien a déjà marqué deux buts pleins de flair et pallié les faux pas de la star auriverde, qu’il a remplacée cet hiver au FC Barcelone. Au camp de base du Brésil à Sotchi (sud-ouest de la Russie), on a beaucoup parlé cette semaine des douleurs de Neymar à la cheville droite et des séquelles de son opération au pied droit. Et trop peu de la finesse technique de Philippe Coutinho, pourtant buteur inaugural contre la Suisse d’une frappe enroulée splendide (1-1). Surtout que dans un deuxième match crispant face au Costa Rica (2-0), c’est encore le timide « Philippinho » qui a surgi dans le temps additionnel pour glisser le ballon entre les jambes du gardien (90e+1) et donner l’avantage au Brésil. Avant que le tapageur Neymar ne double la mise (90e+7) et ne ramène toute l’attention sur lui en éclatant en sanglots au coup de sifflet final.

    « Le plus important pour nous, ça a été de ne pas abandonner », a commenté Coutinho, modestement. Le Barcelonais semble se plaire dans l’ombre de son partenaire et ami. « Il faut se battre pendant 90 minutes, c’est ce que nous avons fait et nous avons été récompensés », a-t-il ajouté.

    Et voilà le Brésil (4 pts) en tête du groupe E avant un troisième match décisif contre la Serbie (3 pts), jeudi à Moscou, où un nul qualifiera la Seleçao pour les huitièmes.

    En Russie, Neymar est arrivé convalescent et sans rythme, même si le médecin de la Seleçao Rodrigo Lasmar a assuré samedi qu’il avait « totalement récupéré ». A l’inverse, Coutinho (38 sélections, 12 buts) a démarré le tournoi en trombe après une première demi-saison à Barcelone où l’ancien de Liverpool a encaissé le poids d’un transfert astronomique (la troisième opération la plus chère de l’histoire avec 160 millions d’euros bonus compris).

     

    « Je n’aime pas parler de moi »

    Il y a réussi le doublé Liga-Coupe du Roi et vécu « six mois merveilleux », à défaut de jouer la Ligue des champions pour laquelle il n’était pas qualifié. Cela lui a permis d’arriver frais en Russie, où sa qualité de passe et sa capacité à progresser balle au pied font du flanc gauche le côté fort du Brésil, avec Neymar et Marcelo.

    « Je n’aime pas parler de moi. Je veux simplement progresser, apprendre, aider le Brésil à atteindre ses objectifs et être sacré champion », a-t-il dit lundi, heureux de disputer son premier Mondial.

    Les deux attaquants, qui se connaissent depuis les catégories de jeunes du Brésil, sont très proches. Dans un Mondial où les stars sont à la peine face aux défenses ultra-resserrées, l’association Neymar-Coutinho est une bonne nouvelle pour le Brésil : pendant que « Ney » accapare la lumière et les défenses, « Cou » profite des espaces libérés. Sans faire de bruit.

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