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    Russie 2018
  • | Crée le 14.06.2018 à 04h25 | Mis à jour le 18.06.2018 à 14h35
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    Julen Lopetegui est le sélectionneur de l’équipe d’Espagne depuis 2016. Photo AFP
    Football. Le sélectionneur espagnol va devenir entraîneur du club madrilène après le Mondial 2018, a annoncé hier la Maison blanche, prenant de court la planète football en recrutant ce technicien réputé pour succéder à Zinédine Zidane.

    Personne n’avait anticipé le départ soudain de « ZZ » après trois Ligues des champions européennes gagnées consécutivement, et personne n’a vu venir la nomination pour trois ans de Lopetegui (51 ans), qui venait pourtant de prolonger jusqu’en 2020 avec la « Roja ».

    Après avoir sondé le marché des entraîneurs pour trouver un technicien disponible, soit une pointure, soit un homme de la maison, le Real s’est finalement tourné vers un technicien qui réunit ces deux qualités en tant qu’ancien gardien du Real (1989-1991) et ex-entraîneur de l’équipe réserve du Real (2008-2009).

    « Julen Lopetegui sera l’entraîneur du Real Madrid après le Mondial 2018 en Russie », a indiqué le club dans un communiqué.

    La Fédération espagnole (RFEF) a de son côté confirmé le départ de son sélectionneur, en échange du « paiement de la clause libératoire » par le Real Madrid.

    Plusieurs noms avaient circulé dans la presse pour ce poste au Real, comme celui de l’entraîneur de Tottenham Mauricio Pochettino ou d’Antonio Conte, coach de Chelsea. Mais tous présentaient des obstacles contractuels ou culturels et la presse espagnole évoquait aussi un possible entraîneur issu du sérail, citant sans conviction Michel, l’ancien technicien marseillais, ou Guti, entraîneur d’une des équipes de jeunes du Real.

     

    Chantier immense

    devant lui

    À seulement trois jours de l’entrée en lice de l’Espagne samedi (5 heures) contre le Portugal, cette nomination inopinée a des airs de consécration pour Lopetegui, dans un pays où entraîner le Real a souvent revêtu plus de prestige que diriger la sélection espagnole.

    Le chantier s’annonce immense après Zidane, vainqueur de 9 trophées sur 13 possibles en deux ans et demi : Lopetegui va devoir rebâtir un effectif qui a certes beaucoup gagné mais qui commence à vieillir, à l’image de Cristiano Ronaldo (33 ans)… qu’il défiera samedi à Sotchi avec sa Roja !

    Niveau résistance à la pression, celui qui a gardé le cap de la sélection en pleine crise politique catalane s’y connaît. Il maîtrise aussi le quotidien d’un club de haut niveau pour avoir dirigé le FC Porto pendant une saison et demie (2014-2016), avec une réussite moyenne (2e du championnat portugais en 2015, éliminé en quarts de finale en C1).

    En attendant, Lopetegui a un travail à finir : tenter de mener l’Espagne jusqu’à un possible nouveau sacre mondial. À Krasnodar, camp de base de la Roja, le Basque a dirigé hier comme à l’accoutumée la séance d’entraînement de sa sélection, sans rien laisser paraître. « La RFEF sollicite un maximum de respect pour maintenir une certaine normalité autour du rassemblement de la sélection nationale », a écrit la Fédération.

    Quoi qu’il en soit, Julen Lopetegui devra garder son flegme tout au long du tournoi avant de rejoindre son nouveau banc, connu pour être éreintant : aucun technicien au XXIe siècle n’y a tenu plus de trois ans et demi.

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