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    Russie 2018
  • AFP | Crée le 15.06.2018 à 04h25 | Mis à jour le 18.06.2018 à 14h34
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    « Je ne pouvais pas dire non... » Alors Fernando Hierro a accepté d’entraîner la sélection espagnole. Photos AFP
    Groupe B. Le sélectionneur Julen Lopetegui, fragilisé par sa nomination surprise au Real Madrid, a été renvoyé mercredi soir et remplacé par le directeur sportif, Fernando Hierro. Un cataclysme avant le choc, demain (5 heures), face au Portugal, champion d'Europe.

    L’effet domino de la démission de Zinédine Zidane au Real Madrid a été dévastateur pour le football espagnol : deux semaines plus tard, le club merengue a scellé le recrutement de Julen Lopetegui, qui venait pourtant de prolonger jusqu’en 2020 avec l’Espagne, provoquant une crise de confiance autour du technicien basque. Le nouveau président de la fédération espagnole (RFEF) Luis Rubiales, élu pour faire le ménage après les scandales de l’ère Angel Maria Villar (1988-2017), a été contraint de limoger le sélectionneur, qui aurait pu être accusé de manque d’implication ou de favoritisme pro-Real. Un coup de tonnerre.

     

    Ancien défenseur du real Madrid

    La place vacante est revenue en urgence à Fernando Hierro, dont l’expérience d’entraîneur principal se limite à une saison sur le banc d’Oviedo, en 2e division espagnole. Impensable avant de défier le Portugal ! À Krasnodar, camp de base de l’Espagne, Hierro, 50 ans, s’est présenté en fin de journée à la presse, juste avant de diriger son premier entraînement. « Nous n’avons pas le temps de nous lamenter ni de penser à autre chose. Notre objectif, c’est de nous battre pour ce Mondial. »

    Une rude tâche attend cet ancien défenseur du Real Madrid et de l’équipe d’Espagne, réputé proche de Lopetegui et qui aurait, selon la presse, plaidé pour le maintien du technicien basque. Après une belle carrière de joueur (89 sélections, trois Ligue des champions), Hierro a été l’un des artisans de l’âge d’or de la sélection espagnole au poste de directeur sportif entre 2007 et 2011, avant de revenir occuper les mêmes fonctions en novembre. Sous sa supervision, la « Roja » a remporté l’Euro 2008 puis la Coupe du monde 2010, avant de décrocher sur sa lancée l’Euro 2012.

    Face à son manque de références comme technicien, Hierro a pour lui la connaissance du vestiaire et ressemble à une solution de continuité pour l’équipe espagnole, forcément ébranlée par cette révolution de palais.

     

    20 matchs sans défaite

    Décision d’une gravité rare, ce remplacement du sélectionneur à la veille d’une compétition majeure précipite l’Espagne dans la tourmente, un peu comme la grève des joueurs français à Knysna en 2010. Voilà la « Roja » plongée dans le doute alors qu’elle était invaincue en 20 rencontres avec Lopetegui sur le banc, et qu’elle s’avançait forte de son jeu léché et de ses stars, les Iniesta, Isco, Ramos ou Piqué.

    « Nous sommes très tristes. Mais nous avons une équipe magnifique et j’espère que nous gagnerons le Mondial », a lâché le technicien basque alors qu’il était poursuivi par plusieurs journalistes à l’aéroport de Krasnodar (Russie) après avoir quitté le camp de base espagnol. Au pays de la roulette russe, l’Espagne s’est tiré une balle dans le pied.

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