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    Russie 2018
  • | Crée le 12.10.2017 à 04h25 | Mis à jour le 18.06.2018 à 14h29
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    Les Bleus célèbrent leur qualification pour le Mondial 2018 après leur victoire face au Belarus (2-1) hier au Stade de France. Photo AFP
    Football. Les joueurs de Didier Deschamps se sont qualifiés pour la Coupe du monde en finissant premiers de leur groupe grâce à leur victoire hier contre le Belarus (2-1), sans éteindre le débat sur leur jeu.

    «On a eu un parcours difficile, ce soir, le match n’a pas été simple non plus, mais on atteint l’objectif. » Au micro de TF1 après la victoire contre le Belarus, le sélectionneur Didier Deschamps aura parfaitement résumé l'histoire des Bleus lors de ces qualifications. Même si l’affaire a été très vite pliée. Au coup d’envoi, les Bleus étaient leaders de leur groupe, un point devant la Suède. Un avantage conforté quand Robben ouvrait le score du côté des Pays-Bas contre les Scandinaves au quart d'heure de jeu. Et encore davantage quelques minutes plus tard, avec les buts de Griezmann et Giroud au Stade de France.

    L'équipe tricolore s’évite l’angoisse des barrages, une épreuve riche en émotions avant les deux derniers Mondiaux (de la main de Thierry Henry face aux Irlandais en 2009 à l’Ukraine renversée, 0-2 puis 3-0, en 2013).

     

    Parcours mitigé

    Elle achève de manière mitigée un parcours… mitigé, jalonné de coups d’éclat (les deux victoires contre les Pays-Bas) et de coups de froid (nul au Belarus, défaite en Suède), outre un épisode piteux (0-0 à domicile face au Luxembourg).

    Ce mardi soir, elle a quelque peu relevé son niveau par rapport à la laborieuse victoire en Bulgarie samedi (1-0), mais n’a pas non plus réussi à surclasser une nation 77e au classement Fifa et qui finit dernière de la poule, avec une seule victoire au compteur. Deschamps l’a admis : « Aujourd’hui, on n’a pas tout bien fait, il y a peut-être eu un peu de tension aussi ».

    Le Belarus a même réussi à réduire le score par Saroka (44e), un but venu du côté de Digne, apparu moins serein que samedi. Et ce même Saroka a incroyablement manqué le cadre à l’issue d’une superbe contre-attaque (64e).

    S’ils finissent premiers de leur groupe, les Bleus n’ont pas vraiment fait valoir sur le terrain leur statut de vice-champion d’Europe en titre pendant leur campagne d’éliminatoires.

    Didier Deschamps avait annoncé pour ce match « un peu de fraîcheur » dans son onze de départ, par rapport au 4-3-3 de la bataille de Sofia, et est revenu à son 4-4-2 préférentiel depuis l’Euro 2016 en remettant Giroud en selle, aux côtés de Griezmann, tous deux épaulés par Coman et Lemar.

    Et « Grizi » et « Oliv » ont répondu présent : le premier a ouvert le score (27e), servi en profondeur par Matuidi (encore décisif après son but à Sofia). Le deuxième, servi par son complice dans une action un peu similaire, a doublé la mise peu après (33e). Giroud a aussi placé une tête sur la barre (20e).

    Certes, les deux ont déjà connu des matches en demi-teinte ensemble, par exemple contre le Luxembourg début septembre, mais leur association, peaufinée depuis l’intronisation de Giroud à la place de Benzema, reste un atout non négligeable.

     

    Musique russe

    Mbappé, relégué sur le banc, en est sorti à l’heure de jeu sous l’ovation du « SdF », à la place de Coman, volontaire mais brouillon dans ses derniers gestes.

    La pépite parisienne a manqué ses deux premières passes pour Griezmann, avant de monter en puissance, comme avec cette frappe enroulée captée par le gardien (69e) puis quelques passes mieux inspirées. Mais il perd son duel face au gardien Chernik (75e) et ses inspirations n’ont pas abouti.

    « On est en Russie ! On est en Russie ! », a chanté le Stade de France dans le temps additionnel, avant d’exploser au coup de sifflet final, et de vibrer au son d’une musique russe traditionnelle et d’un clapping en chœur avec les joueurs.

    Mais l’équipe de France y fera-t-elle partie des favoris, elle qui aura pour mission de faire mieux que son quart de finale du Mondial 2014 ?

     

     

    Le Portugal arrache sa qualification

     

    Le Portugal de Cristiano Ronaldo, champion d’Europe en titre, a validé hier son billet pour le Mondial 2018 en s’imposant 2-0 sur la Suisse, qui doit disputer les barrages.

     

    Cette finale du groupe B de la zone Europe a tourné à l’avantage de la Selecçao grâce à un but contre son camp du Suisse Johan Djourou (41e) et une action collective conclue par André Silva (57e). En mettant fin au parcours sans faute réalisé jusqu’ici par les Helvètes, les Portugais sont revenus à hauteur de la Nati avec 27 points, et terminent en tête de ce groupe B grâce à leur meilleure différence de buts (+ 28 contre + 16), premier critère de départage en cas d’égalité. Pour rester au contact de la Suisse après sa défaite à Bâle (2-0) en ouverture de cette campagne, un match aller marqué par l’absence de Cristiano Ronaldo alors blessé, la Selecçao avait enchaîné les succès contre les autres équipes de la poule : la Hongrie, les Iles Féroé, la Lettonie et Andorre.

    Actuellement au 3e rang du classement Fifa, le Portugal disputera l’année prochaine en Russie la 7e Coupe du monde de son histoire. La Suisse, qui occupe le 7e rang Fifa, devra, elle, jouer les barrages en novembre afin de se qualifier pour sa 11e Coupe du monde, la 5e consécutive depuis le Mondial 2002.

    le Portugal dispose depuis le début des années 2000 d'une des meilleures sélections en Europe, autour de Luís Figo puis de Cristiano Ronaldo, tous les deux lauréats du Ballon d'or.

     

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