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  • Mathieu Ruiz Barraud | Crée le 20.04.2018 à 04h25 | Mis à jour le 20.04.2018 à 06h04
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    Pierre Fairbank tentera de terminer dans les 10 premiers du Marathon de Londres dimanche. Histoire d’effacerla déconvenue de la saison dernière, quand il avait fini à la 18e place. Photos MRB et DR
    Athlétisme handisport. Il était rentré 18e de la capitale anglaise la saison dernière. Dimanche, Pierre Fairbank est de retour sur un marathon qui, en plus, sert de championnats du monde cette année.

    Quiconque a un jour croisé la route de Pierre Fairbank un jour le sait. Derrière les kilos de médailles paralympiques, il y a un homme jovial et toujours enclin à un bon mot. Mais tout cela s’efface et laisse place à un air sérieux et concentré quand il repense à ce rond-point du 10e kilomètre au marathon de Londres.

    Le passage à ne pas manquer. « L’an dernier, tout s’était joué à cet endroit, se souvient le champion de 46 ans. C’est dans un passage en descente, on arrive lancés et il y a ce petit rond-point difficile à négocier. Il faut être très concentré. Je m’étais fait piéger l’an dernier. »

     

    Lakatos, Hug

    et les autres

    Résultat, le groupe de tête était alors parti sans lui. « Il était à 30 km/h, moi aussi. Je n’avais pas pu faire mon retard. » Il finira 18e de ce marathon. Bien loin de ses tops 5 habituels dans les plus grandes épreuves : Paris, Tokyo, New York.

    Et c’est cette place de taulier des longues distances que Pierre Fairbank a envie de retrouver. « Un top 10 ça serait bien », avance prudemment le natif de Hienghène.

    Une prudence qui se comprend quand ensuite il égrène les noms des concurrents qui seront présents dimanche à Londres. Le Suisse Marcel Hug, vainqueur du marathon de Boston, l’Américain Joshua George, lauréat à Londres en 2015 ou encore le Canadien Brent Lakatos, grand rival de Pierre Fairbank sur les sprints paralympiques. « C’est l’épreuve la plus relevée de la saison, commente le Cagou. Comme cette course sera le support des Mondiaux, tous les meilleurs seront là. »

    Pour Fairbank, ce marathon sera son premier grand rendez-vous de la saison après une première sortie en début d’année en Australie pour un meeting et une course de 10 km sur route. Il y avait terminé à la 2e place.

     

    Nouméa, Belfort, Berlin

    Mais à Londres, il lancera aussi une phase qui le mènera jusqu’aux championnats d’Europe à Berlin (du 20 au 26 août), en passant par les championnats de Calédonie la semaine prochaine puis les championnats de France au mois de juin à Belfort. « Une année de transition », résume son coach, Olivier Deniaud. « Pierre a connu une pause de quelques semaines au mois de mars pour des raisons personnelles, commente-t-il. On a pu bien travailler depuis le début du mois d’avril pour qu’il soit au mieux à ce marathon. Mais l’objectif principal, ce sont les championnats d’Europe. »

    Pour la suite, le double médaillé aux Jeux de Rio en 2016 refuse toute pression. « Je prends chaque année comme elle vient, explique-t-il. Je fonctionne comme ça depuis Sydney 2000 (où il avait été médaillé d’or, NDLR). Ça me réussit plutôt bien (rires). » Alors les Mondiaux en 2019 et les Jeux en 2020, il y pensera plus tard. Après ce satané rond-point.

     

    mathieu.ruizbarraud@lnc.nc

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    La chasse au record

    Chez les valides, le plateau sera tout aussi relevé que pour les coureurs à fauteuil. Parmi les favoris à la victoire finale, on retrouvera le Kényan Eliud Kipchoge, le champion olympique en titre, vainqueur du marathon de Londres en 2015 et 2016, l’Éthiopien Kenenisa Bekele ou la star britannique Mo Farah. Tous auront un double objectif : la gagne et le record du monde (2 h 02’57’’).

     

    De Lifou à Berlin

    Alors que les championnats de Calédonie auront lieu vendredi prochain, les lanceurs handisport seront à Lifou pour un stage de lundi à mercredi. Ils tenteront ensuite de réaliser les minima pour les France en juin où ils viseront une qualification pour les Europe à Berlin en août. Le stage à Hnassé se fera sous la houlette d’Olivier Deniaud, mais aussi de Julien Héricourt, directeur sportif responsable de l’athlétisme à la Fédération française handisport.

     

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    57

    participants.

    L’an dernier, 57 coureurs avaient pris part à la course en fauteuil. Le Britannique David Weir s’était imposé chez les messieurs. La Suissesse Manuela Schar chez les dames.

     

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