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  • © 2020 AFP | Crée le 03.04.2020 à 00h18 | Mis à jour le 03.04.2020 à 00h20
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    Une habitante de Wuhan, en Chine, épicentre de l'épidémie à ses débuts, passe sous une barricade, le 2 avril 2020 NOEL CELIS-AFP

    "C'est sûr, l'ambiance n'est pas très conviviale", soupire une Chinoise vêtue d'un imperméable, d'un masque et de gants: malgré la levée progressive du confinement, d'innombrables barrières en plastique entravent encore sa ville de Wuhan, berceau du Covid-19.

    La cité de 11 millions d'habitants avait été mise sous cloche le 23 février pour tenter d'enrayer la propagation du nouveau coronavirus dans le pays.

    Les restrictions sont peu à peu levées. Mais d'imposantes barrières de plastique jaunes ou bleues restent dressées le long des rues. Signe que le quotidien n'a pas encore totalement repris ses droits.

    Ces palissades sont érigées pour canaliser les mouvements de foule et surtout limiter le nombre de personnes dans les rues. Et naviguer entre ces clôtures est devenu sportif pour beaucoup de Wuhanais!

    Hautes d'environ 1m80, elles sont impossibles à escalader faute de prises. Mais certains profitent de l'inattention des passants et des gardiens de sécurité pour se frayer malgré tout un passage.

    Dans la rue de Shanghai, un homme parvient à se faufiler difficilement par un mince interstice entre une barrière et la façade d'un immeuble. Puis il écarte de la main des vélos partagés justement placés là... pour empêcher les gens de passer.

    Des gardiens assis à proximité regardent la scène sans broncher.

    A quatre pattes, un quadragénaire rampe lui sous une barricade. De l'autre côté, une femme avec un sac de courses l'aide à passer en tirant vers elle un bout de la palissade en plastique.

    Un peu plus loin, un groupe de livreurs de plats cuisinés patientent sur leurs scooters électriques garés devant la mince ouverture laissée dans une rangée de barrières.

    Bientôt, la main d'un employé de restaurant dépasse de la fente... pour leur confier la nourriture à livrer.

    "C'est pas vraiment pratique. Je ne sais pas quand les choses vont s'arranger", explique l'un des livreurs.

    L'épidémie maintenant jugulée en Chine, les restrictions sont peu à peu levées à Wuhan. Les gens peuvent par exemple désormais rentrer dans la ville.

    Mais certains quartiers résidentiels interdisent toujours aux résidents de sortir. Et il faudra attendre le 8 avril pour que les habitants puissent quitter la municipalité.

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