fbpx
  • © 2016 AFP | Crée le 20.05.2016 à 15h26 | Mis à jour le 20.05.2016 à 15h30
    Imprimer
    Des proches des passagers de l'Airbus A320 d'Egyptair, le 19 mai 2016 à l'aéroport du Caire

    Au lendemain du crash de l'Airbus A320 d'Egyptair, l'évocation immédiate d'un possible attentat interpelle les quotidiens vendredi sur l'intrusion du terrorisme dans notre vie et dans nos esprits, alors que l'état d'urgence a été à nouveau prolongé par les députés.

    "Le péril djihadiste a envahi notre espace mental", estime Florence Chédotal (La Montagne Centre-France). "Le terrorisme est devenu le bruit de fond de notre société. On y pense. Ce qu'on a pu traiter, un temps, comme une anomalie, une aberration, est entré à notre insu dans le paysage".

    Il faut donc "vivre désormais, et sans doute pour longtemps, avec de telles questions et affronter de tels risques", souligne Guillaume Goubert de La Croix.

    Dans Le Journal de la Haute-Marne, Christophe Bonnefoy se désole lui aussi : "c’est triste à dire, mais le terrorisme, même si évidemment on ne se résout pas à vivre avec, entre désormais dans le domaine du possible, au même titre que la défection d’un élément de l’A320."

    "Le crash de l’Airbus d’EgyptAir et la multiplication des attentats de Bagdad résonnent comme un rappel. Daesch fait peser sur nos sociétés une menace constante", écrit Jean-Louis Hervois dans la Charente Libre.

    - Renforcer la sécurité -

    "Le premier devoir des autorités est de travailler sans cesse à renforcer la sécurité des citoyens, enjeu très lourd en France à quelques semaines de l’ouverture de l’Euro de football", note encore Goubert de La Croix.

    Des lors, abonde Yves Thréard dans Le Figaro, "on ne comprend pas la persistance du gouvernement à vouloir installer des +fans zones+ au coeur de plusieurs grandes villes pendant l’Euro de football". "Les milliers de spectateurs qui s’y regrouperont seront des cibles idéales", selon lui. "Si la piste de l’attentat contre l’avion d’EgyptAir se vérifiait, cela devrait lui rappeler que les ennemis de la France guettent la moindre de nos failles", poursuit-il.

    Dans La Voix du Nord, Hervé Favre constate avec consternation que la prolongation de l'état d'urgence a été voté "dans un hémicycle clairsemé" avec "un député sur douze présent". Or, ajoute-t-il, de cet "état d’urgence, on attend qu’il soit efficace contre la menace terroriste". Mais "si la piste d’un attentat se confirme pour l’avion d’Egyptair parti de Roissy, la question sera reposée de la plus brutale manière".

    D'une manière plus générale, Jean Levallois note, dans La Presse de la Manche, que "la violence, à notre époque, n’est le privilège de personne, et sans doute l’une des maladies les mieux réparties à travers le monde". "On baigne dans une violence qui devient universelle."

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS