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  • © 2016 AFP | Crée le 06.04.2016 à 23h15 | Mis à jour le 06.04.2016 à 23h20
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    Le président Francois Hollande le 5 avril 2016 au palais de l'Elysée à Paris STEPHANE DE SAKUTIN-AFP

    François Hollande a décidé mercredi d'annuler 10.000 suppressions de postes dans les armées et d'en créer même 800 supplémentaires au cours des trois prochaines années pour faire face à la menace terroriste, a annoncé l'Elysée dans un communiqué à l'issue d'un Conseil de défense et de sécurité nationale.

    "Au cours de ce conseil, le Président de la République a décidé de renforcer de 10.000 postes au total au cours des années 2017 à 2019 les effectifs du ministère de la Défense prévus dans la loi de programmation militaire, actualisée en juillet 2015", a indiqué l'Elysée.

    La réduction de 10.000 postes prévue par cette loi est ainsi annulée, la décision du chef de l'Etat se traduisant même "par un accroissement net des effectifs de la Défense de près de 800 postes au cours des trois prochaines années", de 2017 à 2019, a indiqué la présidence.

    Ces créations se feront "au bénéfice des unités opérationnelles et de la cyberdéfense".

    L'objet du Conseil de défense, toujours selon l'Elysée, était de "traduire dans les prochaines lois de finances les décisions sur les effectifs de la Défense (...) prises après les attentats de novembre 2015 et annoncées devant le Congrès" à Versailles.

    "Le président de la République a décidé d’accroître en conséquence les ressources prévues pour le ministère de la Défense dans la loi de programmation militaire, afin notamment de financer les coûts de fonctionnement et d’équipement associés à ces effectifs supplémentaires", poursuit l'Elysée.

    Il s'agit aussi "de renforcer les effectifs et le rôle des réserves tout en prenant en compte les contraintes spécifiques des armées en termes d’activité et de condition militaire au moment où elles sont de plus en plus employées en opération extérieure comme sur le territoire national", selon la présidence.

    Trois jours après les attentats jihadistes du 13 novembre qui avaient fait 130 morts et des centaines de blessés à Paris et Saint-Denis, François Hollande avait déclaré devant le Congrès réuni à Versailles, "qu’il n’y aurait aucune diminution d’effectifs dans la défense jusqu’en 2019".

    Le chef de l'Etat et des armées avait fait valoir que ces dernières "sont de plus en plus sollicitées par les opérations extérieures" et "par la sécurité de nos compatriotes" sur le territoire national.

    "Cette réorganisation de nos armées se fera au bénéfice des unités opérationnelles, de la cyberdéfense et du renseignement", avait-il alors précisé.

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