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  • © 2019 AFP | Crée le 14.07.2019 à 16h28 | Mis à jour le 14.07.2019 à 16h30
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    Le poids lourd français Tony Yoka vainqueur de l'Allemand Alexander Dimitrenko à Antibes le 13 juillet 2019 VALERY HACHE-AFP

    Le contrat est rempli, et avec la manière: le poid lourd Tony Yoka a effectué un retour convaincant après plus d'un an d'absence des rings en surclassant l'Allemand Alexander Dimitrenko, vaincu par arrêt de l'arbitre à la 3e reprise, samedi à Antibes.

    Suspendu douze mois le 5 juillet 2018 par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) pour avoir manqué à trois reprises, en moins d'un an, à ses obligations de localisation pour des contrôles inopinés, le champion olympique de 2016 n'avait pas choisi la facilité en se frottant à un poids lourd expérimenté, de loin le plus fort qu'il ait eu à affronter jusque-là.

    Mais Tony Yoka avait trop faim de boxe pour se laisser impressionner par Alexander Dimitrenko, l'ex-détenteur de la ceinture européenne (37 ans, 41 succès en 47 combats dont 26 avant la limite, 6 défaites).

    Sous les yeux notamment de Jean-Paul Belmondo, assis au premier rang, le Parisien n'a pas traîné à l'Azur Arena d'Antibes pour signer son 6e succès en autant de combats. Expéditif, Yoka a envoyé une première fois le malheureux Dimitrenko au tapis au 3e round sur un magnifique enchaînement uppercut-crochet, avant que l'Allemand, né en Ukraine et naturalisé en 2010, ne soit arrêté par l'arbitre quelques secondes plus tard après une autre accélération du Français.

    - Puissance -

    Celui qui rêve d'être le premier Tricolore à décrocher une ceinture mondiale dans la plus prestigieuse catégorie n'a pas été en vacances durant sa suspension, et ça s'est vu face à Dimitrenko.

    L'Allemand, qui avait tenu 5 rounds le 20 avril contre l'Américain Andy Ruiz Jr, le tombeur du Britannique Anthony Joshua, a pu mesurer la nouvelle puissance du Parisien, certes sevré de compétition mais de retour à l'entraînement dès novembre à l'Insep, puis en Californie chez son mentor Virgil Hunter.

    "Je suis très satisfait, cela faisait longtemps que j'attendais de monter sur le ring, a réagi Yoka. J'ai énormément travaillé et progressé cette année. Ce sont des moments de fou. J'étais impatient. Après un an à m'entraîner sans boxer, j'avais envie de continuer à gagner et j'ai enfin pu le faire. Il fallait tout de suite bousculer Dimitrenko pour effacer cette année de suspension. Je voulais lui rentrer dedans d'un coup."

    La "Conquête", cette marche en avant très scénarisée censée le mener jusqu'au titre mondial chez les professionnels, peut donc se poursuivre pour Tony Yoka, qui a d'ores et déjà fixé ses prochains rendez-vous: le 28 septembre à Nantes face à un adversaire encore à désigner, puis le 14 décembre à Paris, sans doute contre le poids lourd français Johann Duhaupas.

    - "Confiance" -

    "Je suis de retour, cette victoire me donne énormément confiance, a-t-il expliqué. Je me prends de plus en plus au sérieux."

    En début de soirée, le super-welter français Souleymane Cissokho, ex-membre de la "Team Solide" comme Yoka, s'était montré tout aussi redoutable en venant à bout de l'Argentin José Carlos Paz par KO à la 5e reprise.

    Le médaillé de bronze des JO de 2016, 28 ans et toujours invaincu, a largement dominé les débats, envoyant Paz (28 ans, 23 victoires, 10 défaites, 1 nul) au tapis dès le 1er round après une belle droite, avant de récidiver au 5e round sur un terrible coup au corps.

    Le partenaire d'entraînement de Yoka aux Etats-Unis, qui ambitionne de disputer un championnat d'Europe d'ici la fin de l'année, a lui aussi passé un cap en terme de punch, six semaines après avoir gagné son premier combat professionnel sur le sol américain dans la salle mythique du Madison Square Garden à New York.

    "Je suis très content, le travail paie, a déclaré Soulaymane Cissokho, qui a signé son 7e succès avant la limite. On me reproche d'être trop gentil donc j'essaie d'être plus agressif. Cela s'est bien passé sur le ring et le coach (Virgil Hunter, ndlr) est très content. C'est de bon augure, on va continuer à avancer comme ça et j'espère encore progresser. On est sur la 3e année chez les pros et le métier commence à rentrer. J'ai beaucoup plus confiance en moi et en mes capacités physiques. Je deviens de plus en plus solide."

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