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  • © 2020 AFP | Crée le 24.01.2020 à 22h30 | Mis à jour le 24.01.2020 à 22h35
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    Manifestation contre la réforme des retraites le 24 janvier 2020 à Paris STEPHANE DE SAKUTIN-AFP

    Plusieurs milliers de personnes ont commencé à manifester contre la réforme des retraites peu après midi vendredi de la place de la République en direction de celle de la Concorde, à Paris, sous un soleil radieux et un froid piquant, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    Les manifestants marchaient derrière leur désormais traditionnelle banderole de tête affichant "Retraite à points: tous perdants, retraite à 60 ans: tous gagnants". "Retraités à points, retraités à poil", proclamait une pancarte. Devenue traditionnelle aussi, la chorégraphie de féministes vêtues de bleus de travail sur l'air de la chanson "A cause des garçons", détournée en "à cause de Macron".

    "Tout le monde a compris une seule chose: c'est qu'on va travailler plus longtemps. Au moins jusqu'à 64 ans, voire plus", a dénoncé le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, en pointe de la mobilisation. Interrogé pour savoir s'il s'agissait d'un baroud d'honneur, il a répondu "absolument pas".

    "Quand le président dit c'est une réforme faite pour durer, je peux vous dire qu'on va tout faire pour qu'elle ne dure pas et je suis persuadé qu'elle finira par être très largement corrigée", a prédit Yves Veyrier (FO), estimant qu'"on va rentrer dans une phase un peu nouvelle", avec "devant nous des mois et des mois de mobilisation sous des formes qu'on va examiner".

    Pour Benoît Teste (FSU), "ce mouvement reste massif, on a des taux de grève importants, il s'inscrit dans la durée et il n'est pas le fait de quelques personnes marginales". Les enseignants étaient notamment en nombre dans le cortège parisien.

    Il s'agit de la 7e journée interprofessionnelle de grèves et manifestations depuis le début du conflit le 5 décembre. Elle coïncide avec la présentation en Conseil des ministres des deux projets de loi de réforme des retraites.

    L'intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse) à l'origine de la mobilisation en a déjà programmé une huitième, le 29 janvier, à laquelle la CFE-CGC ne s'est pas associée cette fois.

    "La démocratie sociale et politique ne s'est pas exercée, espérons que dans les mois qui viennent, à l'occasion du débat parlementaire et des amendements, la démocratie reprenne un peu ses droits", a déclaré avant le départ de la manifestation parisienne le président du syndicat des cadres François Hommeril.

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